Après Boké, Kamsar avait basculé dans la violence. Des habitants réclamant le courant électrique ont barricadé les routes et se sont attaqués aux biens publics et privés. Selon nos informations, la promesse d’un groupe électrogène dans un mois aurait fait baisser la tension dans la cité bauxitique. Et les barrages ont été levés.
A peine terminées à Kamsar, les manifestations violentes se sont transportées à dans la sous-préfecture de Kolabounyi. Ici comme à Boké et à Kamsar, les biens publics et privés ont été saccagés, incendiés.
Selon l’AGP, les manifestants ont incendié la résidence du sous-préfet, vandalisé les sièges du Commissariat de Police, du Crédit Rural, des boutiques et magasins dans cette sous-préfecture.
Joint au téléphone par l’AGP, ce jeudi, le sous-préfet de Kolaboui, Youssouf Manet, a déclaré : ‘‘c’est aux environs de 2 heures le matin, que les manifestants ont investi ma résidence, avant de l’incendier. Je suis même en dehors de la ville.’’
Pendant ce temps, un calme précaire règne dans la Commune Rurale de Kamsar, où des manifestants ont accepté de lever les barricades pour poursuivre les négociations avec l’autorité locale, selon le sous-préfet, Mme Sama Kaba.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com