Quelques jours après la proposition de la fixation de la date des élections communales pour 04 février 2018 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), notre rédaction a contacté Dr Faya Milimono, président du Bloc Libéral (BL), ce mercredi 27 septembre 2017, pour son recueillir son commentaire.
Pour le président du Bloc Liberal, son parti attend impatiemment cette date. Comme ce n’est pas la première fois que l’on donne des dates pour les élections, sans les respecter, il nourrit toutefois des inquiétudes. « Nous attendons avec impatience l’arrivée de cette date, pour qu’enfin nous ayons des élections locales, même si nous avons toujours des inquiétudes, quant à la non effectivité des choses. Ce n’est pas la première fois que nous entendons des dates fixées pour des élections dans notre pays. Alors, nous voulons que cela fasse l’exception et que l’on essaye de la respecter », réagit Dr Faya Milimono, au téléphone de notre reporter.
L’ancien candidat malheureux à l’élection présidentielle dernière souhaite que les 350 milliards de FG demandés par la CENI soit réunis le plus vite que possible, pour qu’enfin on dote les municipalités d’une gouvernance propre. « Ce qui fonde les inquiétudes, c’est que l’argent demandé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui est de 350 milliards ne semble pas être sur la table. Donc, on souhaite que l’argent-là soit réuni, pour qu’enfin nous puissions aller à ces élections, pour doter nos municipalités d’une gouvernance propre. »
Parlant de la suite des manifestations de l’opposition dite républicaine, Dr Faya Milimono trouve cela normal pour exiger l’application de l’accord, parce que, selon lui, les élections communales ne sont pas le seul point contenu dans l’accord politique. « Je n’ai pas un appel à lancer à l’opposition républicaine, parce que je comprends la justesse des revendications de l’opposition, dans la mesure où ce n’est pas simplement les communales qui constituent les éléments de l’accord. Donc, l’application de l’accord est exigée », conclut Dr Faya.
Bhoye Barry pour guinee7.com