Au cours de la manifestation de l’opposition dite républicaine de ce mercredi 4 octobre 2017, à Conakry, Alhousseine Makanera Kaké, un des leaders présents, a affirmé : « Nous ne sommes pas leur propriété, nous ne sommes pas leurs esclaves, pour nous interdire une partie du territoire. C’est la loi qui interdit, c’est la loi qui autorise. Si vous ne devez pas manifester, on dit conformément à cette disposition légale dans ses articles tan (sic), vous ne pouvez pas. Mais un petit fonctionnaire qui n’a aucune légitimité va s’assoir dans son bureau là-bas pour nous dire, je vous interdis, vous ne sortez pas. »
Poursuivant sa communication, le ‘’griot autoproclamé de Cellou’’ demande au Professeur Alpha Condé « de saluer Dieu, remercier Dieu ; il a eu un homme de paix, un homme qui a plein d’amour et de générosité, j’ai nommé le chef de file de l’opposition républicaine. Si ça ne tenait qu’à nous seulement, avec notre sang chaud, la première violation de la constitution entraine une réplique foudroyante. Mais malheureusement, notre frère est là pour nous calmer. Mais il faut qu’il comprenne que la patience a une limite. »
Pour l’ancien ministre de la Communication, « le jour où Alpha Condé va nous dire que notre constitution n’est rien, on lui dira que son pouvoir n’est rien. On lui apprendra ce que c’est la Guinée. Il comprendra que la Guinée est la terre de nos ancêtres. Personne n’est capable de nous transformer en esclaves ici. Il faut que cela soit clair. »
Pour conclure, Makanera Kaké invite Alpha Condé à tirer les leçons de ce qui vient de se passer. « Il faudrait qu’aujourd’hui Alpha Condé tire les conséquences de ce qui vient de se passer. Ordre et contre-ordre égale à désordre et ça signifie la fin du régime. Hier, on dit c’est interdit, à 23h on dit c’est autorisé. Ils sont paniqués. »
Bhoye Barry pour guinee7.com