Censure

Les journalistes accrédités à la Présidence à l’école du Bureau de presse de la présidence

C’est dans le cadre d’une mise à jour et de l’orientation des journalistes accrédités à la présidence de la République, sur les pratiques, avantages et  limites dans l’exercice de leur mission, que le Bureau de presse de la présidence (BPP) a initié, à l’Institut national de recherche et d’action pédagogique (INRAP), ce samedi 28 octobre, un séminaire-atelier dont le thème était : « La presse accréditée et la communication institutionnelle ».

Placé sous le signe du renforcement des capacités de ces journalistes, l’atelier   a connu la présence d’autres acteurs impliqués dans l’organisation et le déroulement des activités à la présidence, notamment les agents de la sécurité présidentielle et l’intendance générale. Cela a permis de rappeler aux hommes de médias d’une part, les notions d’éthique et de déontologie, la responsabilité sociale du journaliste et l’autorégulation, et d’autre part, les droits, devoirs et privilèges accordés aux journalistes lors de la couverture des activités de l’institution présidentielle. Par ailleurs, l’atelier a été l’occasion pour les journalistes de présenter leurs inquiétudes.

Moussa Cissé, le directeur du Bureau de presse de la présidence, a tout d’abord demandé une minute de silence pour tous ceux qui ont œuvré pour la liberté de presse dans notre pays. Puis il a, dans son allocution de circonstance, déclaré qu’ « en tant qu’hommes et femmes de médias, nous jouons un très grand rôle dans notre société ; les médias sont les garants du droit fondamental, du droit à l’information, qu’il est d’exercer en toute liberté mais avec responsabilité ; les médias sont le quatrième pouvoir. Je crois que c’est vrai et c’est pour cela je vous demande : comment allons-nous utiliser ce pouvoir ? »

Parlant de l’atelier, il ajoute : « Pourquoi sommes-nous ici ? il y a sept ans que nous collaborons, depuis que le professeur Alpha Condé a été élu en 2010 ; il y a eu des hauts et des bas dans nos relations et il y en aura encore, mais ce que je retiens pour l’essentiel, c’est que le bilan est positif ; nous devons améliorer ce bilan, et pour les années prochaines, corriger les failles que nous avons connues dans la communication et les rapports entre la garde présidentielle, le protocole et l’intendance, chacun est dans son rôle. Il y a souvent eu des malentendus et c’est ceux-ci que nous corrigeons aujourd’hui, à travers cet atelier. »

Présidant la cérémonie de clôture de cet atelier séminaire, le ministre de l’Enseignement technique et professionnel et porte-parole du gouvernement a pour sa part, félicité les journalistes pour « la qualité des informations données, même si quelques rares fois, il y a des choses à corriger ». Tout en souhaitant que ce genre de rencontres se répète de manière à améliorer «  l’environnement de notre système d’information, et comme ça qu’on donne aux Guinéens ce qui nous lient : une information crédible, équilibrée et qui permet de faire face aux enjeux liés à notre développement ».

Participant à cet atelier, Daouda Tamsir Niane, journaliste a quant à lui souligné l’utilité d’une telle initiative : « Nous ne sommes pas à notre première rencontre avec les responsables du Bureau de presse de la présidence, mais  c’est pour toujours améliorer nos relations avec eux et cela tombe toujours bien. Particulièrement, la session d’aujourd’hui nous a permis de lister certaines contraintes qui sont liées  à l’exercice du métier de journaliste dans le cadre de l’accréditation à la présidence de la république, à certaines normes et au respect de ces normes. Et c’est une très bonne chose que cela se soit passé aujourd’hui. »

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com 

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