Comme prévu, la marche des journalistes a eu lieu ce mardi 7 novembre 2017, à Conakry. Du ministère de la Communication à la Haute autorité de la communication (HAC), en passant par la DPJ et en longeant la Banque centrale. Les hommes de médias ont dénoncé la barbarie exercée contre les journalistes.
Durant le trajet, sur les lèvres des marcheurs, on pouvait entendre des mots hostiles à la présidente de la HAC. Et sur les pancartes, on pouvait lire : ‘’ Les commissaires de la HAC dehors !’’ ; ‘’Nous ne sommes pas des gibiers pour les services de défense et de sécurité.’’ ; ‘’ Sans liberté de presse, pas de démocratie, pas d’Etat de droit !’’ ; ‘’ Pas de démocratie ni l’Etat droit sans presse indépendante’’ ; ‘’ Nous ne reconnaissons pas la HAC dans la configuration actuelle’’ ; ‘’ Marche de la colère’’.
« J’ai participé à la marche des associations presse en Guinée, parce que la presse est bâillonnée, on veut réduire la liberté d’expression de la presse en Guinée. On est venu exprimer notre sentiment de regret, d’amertume, face aux institutions, surtout la Haute autorité de la communication, parce qu’on veut réduire la liberté de la presse. Vous avez vu ce qui s’est passé avec la gendarmerie, c’est déplorable. On est là pour interpeller les autorités, les institutions, par rapport à ça. Donc, il faut que la presse demeure et reste vivante », a déclaré, dans la foulée, Souleymane Bah, journaliste.
La marche qui a duré 2 heures, n’a pas connu d’incidents et elle a enregistré la participation des organisations de la société civile guinéenne.
Bhoye Barry pour guinee7.com