En deux jours (16 et 17 novembre 2017), à Paris, les autorités guinéennes discuteront avec ses partenaires financiers internationaux, mais aussi les opérateurs économiques, pour trouver des moyens de financement d’un vaste programme de ‘’développement économique et social’’.
En effet, de 5,2% en 2016, la croissance économique de la Guinée devrait atteindre une moyenne annuelle de 9,4% sur la période 2018- 2020 grâce, dit-on, aux ambitieux projets d’investissements envisagés notamment dans les infrastructures de transports et d’énergie.
Le taux de croissance du PIB par habitant passerait de 2,2% en 2015 à 7,8% en 2020. Mais l’atteinte de cet objectif qui, à coup sûr, inverse la tendance de la pauvreté et améliore le bien- être des populations, a un cout : un peu plus de 130 857 milliards de GNF !
Et qui paye ? D’abord le gouvernement par le budget national de développement (BND) à hauteur de 30%. Ensuite, le secteur privé, à travers les projets d’investissements à réaliser en mode PPP (Partenariat-Public-Privé), à hauteur de 38,2% ; enfin les partenaires techniques financiers traditionnels et d’autres sources alternatives de financement, dans une proportion de 31,8% du coût total du PNDES.
Convaincre ses partenaires à mettre la main à la poche nécessite un dialogue franc dans un cadre approprié d’où cette réunion de Paris du groupe consultatif.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com