Le Président de la République a, ce samedi 25 novembre, assisté à l’assemblée générale ordinaire, du parti au pouvoir (RPG). Parlant de la grève dite sauvage lancée par quelques syndicalistes, il a annoncé : « Cet après-midi, je vais rencontrer les syndicats, les parents d’élèves et les patrons des radios, nous avons signé avec les syndicats, on est tombé d’accord. Comment quelqu’un peut se lever pour faire la rébellion ? Mais ce qui est grave c’est qu’il y a des radios qui diffusent, or quand quelqu’un fait de la rébellion, celui qui (diffuse) est complice. Désormais toute radio qui diffusera les communiqués de Soumah, sera fermée, parce qu’elle sera complice de la rébellion. Nous ne voulons plus qu’il y ait l’anarchie en Guinée. Les syndicats ne peuvent pas s’engager et qu’il y ait quelqu’un qui se lève contre cela, ça c’est l’anarchie nous n’accepterons plus, mais nous souhaitons discuter avec tout le monde. »
A rappeler que les mêmes menaces avaient été proférées lors de la clôture des assises de l’Union de la presse francophone (UFP), à Conakry.
Le président reconnait tout de même au siège de son parti que « Si je suis là aujourd’hui, la presse a joué un grand rôle, ils m’ont accompagné, même quand j’étais en prison, je reconnais. Mais il faut que la presse guinéenne soit à la hauteur. Heureusement, la francophonie a dit qu’elle va les aider pour leur formation, parce qu’ils ont pris un bon thème, professionnalisme et investigation. Nous allons accompagner la presse et avec la francophonie, les aider pour être professionnels et faire l’intégration, par ce que la démocratie a besoin d’une presse saine ».
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com