Censure

Cherif Bah : ‘‘Alpha Condé se réveille, son cœur se réveille !’’

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a tenu son assemblée générale hebdomadaire, ce samedi 25 novembre 2017 à son siège à Commadenyah. A l’absence du président du parti, Cellou Dalein Diallo, c’est le vice-président chargé de la Communication et des Affaires extérieures, Chérif Bah qui a présidé la séance.

Dès sa prise de parole devant les militants et sympathisants du parti, Chérif Bah est revenu sur la visite du président de la république dans les différentes familles qui ont perdu leurs enfants lors de la grève des enseignants. « On a vu le président Alpha Condé rendre  visite à des  familles qui ont perdu les siens  lors de la grève des enseignants. Il a été visité la famille Diakité mais également la famille Bah qui ont perdu leurs enfants. Pourquoi maintenant ? Pourquoi depuis 7 ans, de 2011 à 2017, il n’a jamais fait ? » S’interroge-t-il.

« C’est maintenant seulement que notre président professeur national a un peu de compassion. C’est maintenant qu’il se réveille, son cœur se réveille et il va saluer les familles pour présenter ses condoléances. On peut dire qu’il n’est jamais tard pour bien faire mais qu’est-ce qu’il fera des 80 autres familles ? Est-ce que les gens-là ne sont pas des Guinéens ? Pourquoi il n’a pas fait avant ? Pourquoi maintenant pour quelle raison ? Nous posons la question à ce régime, à ce président, à ce gouvernement et on veut des réponses appropriées », peste-t-il.

un gouvernement ingénieur de la crise…

Selon cet ancien cadre de la banque centrale, le gouvernement a minimisé la grève des syndicats raison pour laquelle les élèves manifestent sur les rues de Conakry : « On dit souvent que ce gouvernement est un gouvernement ingénieur de la crise. C’est-à-dire, il fabrique des crises. Les choses les plus simples qu’il faut régler, il ne règle pas et ça devient des crises pour notre pays.  A travers des rumeurs il a attaqué la presse qu’il menace aujourd’hui. Ce gouvernement a minimisé certains syndicalistes et voilà aujourd’hui nous sommes en crise. Nos enfants ne sont pas à l’école, ils sont dans la rue. Ils montrent leurs mécontentement en marchant. L’éducation est un point fondamental qui n’est pas considéré. »

Bhoye Barry pour guinee7.com  

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