Le lycée Colèah, situé dans la commune de Matam, a repris normalement les cours, après quelques perturbations, suite à la grève déclenchée par Aboubacar Soumah, le secrétaire général adjoint du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).
Selon Koly Traoré, censeur au lycée Colèah, les élèves et enseignants ont tous répondu à l’appel. « Ce matin, on a programmé 18 enseignants, 17 ont répondu à l’appel. Depuis le début, les professeurs et élèves viennent. Ce matin, 13 groupes pédagogiques qui donnent un effectif de 1.281 élèves dont 522 filles, après le contrôle, on a constaté qu’il n’y eu aucune absence ».
Pour vérifier les statistiques données par le censeur, notre reporter a sillonné les salles de classe. Elles étaient toutes remplies et les professeurs dispensaient les cours.
Selon Daouda Mansaré, professeur de Philosophie en classe de Terminale sciences sociales, au lycée Colèah, « chez nous, les cours n’ont jamais été interrompus. Nous avons toujours étudié, parce que nous avons mis l’accent non seulement sur la situation du pays et nous avons tenu en compte la situation de nos élèves. Parce qu’une fois motivés, ils viennent à l’école et que nous, nous sommes des enseignants, nous avons des salaires, peu importe la nature ».
Et de préciser : « L’avis de grève-là, nous avons essayé de mesurer le côté juridique, là où le SLECG ou les autres collectifs liés au syndicat ont toujours des centrales, donc par conséquent, les représentants des syndicats ont déclaré à la télé, par exemple M. Sy Savané, en sa qualité de secrétaire général valable jusqu’à la fin de son mandat, il dit que le SLECG n’est pas en grève, et moi je suis enseignant affilié au SLEEG. Donc, par conséquent, tout avis qui n’est pas signé par le secrétaire général, je ne pense pas juridiquement que ce document soit valable ». (sic)
Bhoye Barry pour guinee7.com
