Censure

CHAN Maroc 2018 : Des raisons d’espérer … (Par Top Sylla)

Avant de chausser les crampons, ils ont brandi le tricolore national !

Avec la cérémonie officielle de remise du drapeau guinéen par le Premier ministre, et le départ du Syli local pour le royaume chérifien, on peut dire que le compte à rebours pour le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) est enclenché.

Prévu du 13 janvier au 4 février, la compétition qui concerne les joueurs évoluant dans les championnats locaux sera dans sa cinquième édition. Pour la deuxième fois consécutive, la République de Guinée sera de la partie.

Lors de l’édition précédente au Rwanda, alors que presque personne ne croyait en ses chances d’y faire bonne figure, la Guinée avait créé la surprise en produisant l’une des meilleures prestations. Ce qui lui avait ouvert les portes des demi-finales, avant de tomber, les armes à la main, devant le futur vainqueur de la compétition (la RDC, absente de la présente édition) au terme d’une série de tirs au but époustouflante.

C’est donc tout naturellement que les Guinéens attendent avec beaucoup d’espoir cette autre participation du Syli au CHAN. S’il est évident que la tâche ne sera pas facile, notamment dans un groupe où figure le pays organisateur (le Maroc), il existe bien des raisons d’espérer.

Décomplexés par le brillant parcours au Rwanda, les poulains du coach Kanfory ‘’Lappé’’ Bangoura ne manqueront pas d’assurance, ce qui leur permettra de contenir la pression et donner toute la mesure de leur talent.

Avec un effectif dominé par les joueurs du champion de Guinée, le Horoya Athletic Club (HAC), la cohésion sera plus facile à créer et les schémas tactiques moins difficiles à appliquer.

Autre atout qui n’est pas des moindres. La vague d’enthousiasme et d’espoir pour un renouveau du foot guinéen suscitée par l’élection d’une nouvelle équipe à la Féguifoot.
Après une longue crise qui est aujourd’hui dans le registre des mauvais souvenirs.
Qui plus est, avec à la tête de cette « team » un certain Antonio Souaré. Un homme au « fighting spirit » éprouvé et attesté par un parcours aux antipodes de celui d’un « loser ». Un état d’esprit auquel il faudrait ajouter des aptitudes managériales qui lui ont valu dans le monde des affaires et du sport, une réussite qui dicte le respect et l’admiration.
Évidemment, le Syli local partage avec d’autres participants de ce CHAN certains de ces atouts, comme l’expérience de la compétition ou la cohésion (le Maroc, la Tunisie, le Cameroun coaché par Rigobert Song, etc.).

D’où l’importance de la motivation des joueurs et la clairvoyance d’un Kanfory Bangoura qui, faut-il le dire, joue en quelque sorte son avenir de sélectionneur national. Dans ce genre de compétition, l’on perd (ou l’on gagne) souvent sur un rien.

Une certitude : quel que soit le sort du Syli local au terme de cette édition du CHAN, cela ne fera qu’encourager le président de la Feguifoot, Antonio Souaré, dans sa volonté d’asseoir une équipe locale forte, compétitive pour servir d’ossature au Syli national A.

Top Sylla

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