Dans une sortie médiatique, ce mardi 2 janvier 2018, le directeur régional de la police de Conakry et porte-parole du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Général Boubacar Kassé, a fait un bilan des fêtes de fin d’année. Selon lui, le 31 décembre et le 1er janvier, il y a eu sept (7) cas d’accidents dont deux (2) morts, à Conakry.
« Au niveau de Conakry, nous avons enregistrés sept (07) cas d’accidents, dont deux (02) morts. Cet accident a eu lieu vers 13h, le 31 décembre, en face de la rentrée du Tribunal de première instance de Dixinn, où il y a collusion entre deux motos et les deux ont trouvé la mort. Il s’agit du nommé Alpha Midjaou Bah, qui était sur une moto TVS, et le second, c’est un margis-chef de la gendarmerie du nom d’Amadou Baldé, qui était sur une moto Safari. Vers 23h, nous avons enregistré un autre accident grave, au rond-point de Gbéssia, où un camion a fauché une moto conduite par Abdoulaye Diallo, ingénieur de son état, qui a eu la jambe droit broyée », a déclaré le directeur régional de la police de Conakry.
Hormis les accidents enregistrés, selon le Général Kassé, la police a interpellé des individus pour des cas de disputes dans les lieux publics et dans les boites de nuit, pour des cas de vols et d’ivresse. Ils ont été gardés dans les commissariats centraux et urbains tant pour leur sécurité que pour celle des autres.
Selon le porte-parole du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Général Boubacar Kassé, « dans la journée du 1er janvier, on a déployé nos forces au port du Boulbinet, où de nombreux jeunes voulaient s’embarquer dans les pirogues, pour aller dans les îles, pour finir la fête. Vu l’insécurité qui s’y attache, nous avons pris contact avec les responsables du lieu ; on a fermé le port. Il y a eu quelques remous ; nous avons renforcé le dispositif, heureusement le tout s’est bien passé ».
Il a rappelé par ailleurs, que pour sécuriser les fêtes de cette fin d’année 2017, tous les policiers ont été déployés dans Conakry. « On a consigné l’ensemble des effectifs de police, des commissariats urbains, les commissariats centraux et même la direction régionale. La mobilisation était totale. Par rapport aux lieux sécurisés, ce sont les lieux de culte, les artères, les boites de nuit répertoriées par commune », conclut le Général Kassé.
Bhoye Barry pour guinee7.com
