Censure

De l’intérêt des jeunes dans les élections locales (Par Mohamed Lamine Keita)

De par la liberté de penser, de croire et de suivre, l’histoire retiendra que la jeunesse guinéenne ne s’était jamais aussi bien intéressée à la vie de la Nation qu’à l’occasion de ces élections communales prochaines.

Comprenant peu ou presque pas l’administration publique et la politique, les 18 – 39 ans ont manqué de tact quant à la prise de leur responsabilité sur la question de leur avenir parce qu’ils ont manqué chez leurs aînés de la même génération de modèle d’implication dans la vie de la Nation.

Cependant des velléités de faire croire aux jeunes que leur avenir se fabriquerait dans un laboratoire par des savants non identifiés et que ceux-ci comprendraient les problèmes des jeunes mieux qu’eux-mêmes parce qu’obéissants à des conventions (religieuses, ethniques ou philosophiques) persistent.

Cette machine armée de sucettes en forme de financement sournois et de doctrines religieuses ou ethno-régionalistes tourmentent les jeunes et détournent certains de l’essentiel. Et ceux qui se jouent de l’avenir de cette jeunesse brandissent avec bassesse leur trophée de marbre aux yeux du monde, faisant croire en l’immortalité de leur main basse sur la jeunesse. Mais ceux qui se battent et résistent gagnent sans équivoque le combat de fond.

Ceux qui prétendent penser la Guinée de demain doivent impérativement le faire avec les jeunes aujourd’hui, car demain c’est leur monde et ils sont mieux indiqués pour savoir quel genre de monde ils veulent et comment ils pensent y vivre avec l’accompagnement des seniors.

C’est pourquoi je tiens à féliciter tous les jeunes qui se sont investis dans ces élections locales à travers des partis politiques et des mouvements indépendants.

Et je dis : « L’avenir se pense maintenant et avec vous ! »

Mohamed Lamine Keïta

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