Censure

Attaque du domicile de Moussa Moïse Sylla / Le procès renvoyé au 16 janvier pour la délibération

Le procès des prévenus pour l’attaque du domicile du journaliste Moussa Moise Sylla s’est poursuivi, ce mardi 09 janvier 2018, au tribunal de première instance de Dixinn avec les plaidoiries de la défense.

Dès l’ouverture de l’audience, les prévenus ont été appelés à la barre par le président de tribunal, Mangadouba Sow. Il a invité les avocats de la défense à plaider pour leurs clients. Ce qui fut fait, avant que le juge ne renvoie la suite de l’audience pour le 16 janvier 2018, pour la délibération définitive.

Selon Me Thierno Souleymane Baldé, avocat de la partie civile, toutes les preuves concordent par rapport à l’implication du prévenu Mamadou Korka Barry dans l’attaque du domicile de Moussa Moïse Sylla. Mais la seule inquiétude pour lui, « c’est par rapport à Chérif Boiro, qui est en fuite, puisque vous savez très bien, aussi longtemps qu’il n’a pas été arrêté, rien ne nous dit qu’il ne pourra nécessairement pas revenir commencer ce qu’il n’a pas terminé ».

Il a par ailleurs rappelé que pendant l’instruction, « il y a eu bâclage au niveau de l’enquête. Nous n’avons pas été associés. C’est à la veille du procès qu’on nous a informés des commendataires. Nous ne savions pas qui ils sont pendant l’enquête préliminaire. On aura pu mener certaines enquêtes pour savoir qui a envoyé ces jeunes pour attaquer Moussa Moise Sylla, puisqu’ils ne sont pas venus chez lui pour lui retirer la voiture ou des biens dont il ne dispose pas. Nous sommes sûr et certain, c’est lié à son travail, que certaines personnes ont envoyé ces gens pour le faire taire », souligne Me Baldé.

Pour Me Mohamed Abou Camara, un des avocats de la défense, le fait que le procès arrive à sa fin est une fierté. Il se dit heureux que le verdict tombe la semaine prochaine. Car, selon lui,  « les débats ont permis de comprendre, que le public comprenne, que même par l’aveu des gens, mes clients ne sont pas liés à cette histoire de tentative d’assassinat. Tout cela, ce sont là des erreurs dans l’administration de la preuve depuis l’enquête préliminaire jusqu’au cabinet d’instruction et même à la barre. Voilà les conséquences déplorables pour une mauvaise en enquête ».

Bhoye Barry pour guinee7.com

 

 

 

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