Au cours d’une conférence de presse organisée dans un réceptif hôtelier de la place, ce lundi 15 janvier, le ministre du Budget, Mohamed Lamine Doumbouya, a décliné son bilan de 2017 et présenté les perspectives de son département pour l’année 2018.
À l’entame de ces propos, le ministre guinéen du budget s’est toutefois penché sur les résultats obtenus, les mobilisations des recettes publiques. « Le comité pour la révision du Code général des impôts institué par décision en mai 2017 ; le Tarif extérieur commun entré en vigueur le 1er janvier 2017 ; les taux de la Taxe sur la valeur ajoutée de 20% à 18% ; la mise en place d’un dispositif progressif du secteur informel ; la restriction des cadres organiques et création des services prévue par le texte ; la dotation des règles de recettes en moyens logistiques ; le renforcement des règles d’exécution budgétaire… »
En effet, Mohamed Lamine Doumbouya a également annoncé que plus de 15 mille milliards de francs guinéens ont été mobilisés au compte de cette année écoulée 2017 ; ce qui, dit-il, a eu des retombés significatives sur la vie de la population. « Ces ressources ont été utilisées dans les hôpitaux, les universités, les routes, mais aussi dans certains secteurs pour changer les conditions de vie des populations », a-t-il fait savoir.
S’agissant des perspectives au compte de 2018, le premier responsable du ministère du Budget a mis un accès sur « la poursuite de la mise en œuvre du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international ; la poursuite du renforcement des capacités humaines et techniques par l’informatisation des régies de recettes et de la Direction nationale du budget ; la réforme de la chaine de dépense en mode LORF, en prenant en compte les nouvelles procédures d’exploitation budgétaire et comptable et la nouvelle nomenclature budgétaire issues de la LORF… Il faut aussi moderniser l’administration publique, à travers l’introduction systématique de l’informatique », a déclaré Mohamed Lamine Doumbouya.
Et de poursuivre : « Nous allons continuer à mobiliser les ressources comme nous le faisons souvent, mais ce qui pourrait changer certainement, c’est le dialogue ; on va l’institutionnaliser davantage, parce que nous nous sommes rendu compte à travers la loi de finances 2018, la RTS, qu’il y a eu beaucoup d’incompréhension entre nous et les partenaires, que ça soit le syndicat ou encore le secteur privé. Il faudrait que les choses soient claires à tous les niveaux ; notre intention ce n’est pas d’augmenter l’impôt, notre effort est que le maximum de personnes payent l’impôt, parce qu’on ne peut pas garantir la compétitivité de notre économie, si on augmente le taux d’impôt chez nous ».
Par ailleurs le ministre Mohamed Lamine Doumbouya a annoncé que son département envisage de travailler davantage sur cette question d’impôt, en passant par les médias pour mieux sensibiliser les populations.
Mohamed Kaba Soumah pour guinee7.com