Permettre aux cadres Ă la retraite ou en congĂ© professionnel de s’engager activement dans la sociĂ©tĂ© et de rĂ©aliser pleinement leur potentiel. C’est l’objectif que se fixe le service des experts seniors. Depuis plusieurs annĂ©es ces retraitĂ©s transmettent leur savoir et leur expĂ©rience en favorisant le rapprochement de personnes issues de diffĂ©rentes gĂ©nĂ©rations.
C’est le cas d’Ulrich Rothe, un ingĂ©nieur Ă la retraite qui s’est rendu Ă Conakry en GuinĂ©e pour assister les Ă©lectriciens de la SociĂ©tĂ© des eaux de GuinĂ©e.  » J’ai analysĂ© les problĂšmes, et c’est surtout des problĂšmes d’entretien et de maintenance. Parce qu’en gros les appareils qu’ils ont sont assez bons. » Et d’ajouter « aprĂšs mon analyse, je vais faire des propositions. Mais ça va surtout ĂȘtre comment on entretient et comment on rĂ©pare les choses. Comme ça, ils pourraient rĂ©parer leurs machines d’eux-mĂȘmes. C’est ça, l’aide qu’on leur donne » assure l’expert allemand du SES.
Dans la capitale guinĂ©enne, Ulrich Rothe a animĂ© plusieurs sessions de formation axĂ©es sur la prĂ©vention des pannes et l’entretien des Ă©quipements. Selon Mamadou Komara du groupe des techniciens qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’expĂ©rience dâUlrich Rothe « dans les industries, les techniciens locaux rencontrent beaucoup de problĂšmes. Et, les sĂ©niors allemands qui Ă©taient des agents de maintenance, des rĂ©alisateurs de projets sont pĂ©tris d’expĂ©riences. Ils ont donc plein de choses Ă partager, des expĂ©riences vont permettent aux jeunes techniciens d’Ă©viter pas mal de problĂšmes » assure M. Komara.
L’Allemagne est assez bien perçue en GuinĂ©e
L’expertise allemande apporte des solutions par exemple Ă la bonne tenue d’une armoire Ă©lectrique, les interventions indispensables pour Ă©viter des incendies, des Ă©chauffements lorsqu’un cĂąble n’est pas bien serrĂ© Ă mĂȘme de provoquer des court-circuits explique Mamadou Komara.  » On a des bouteilles qui en magasinent l’air, donc il faut les purger rĂ©guliĂšrement. En fonction des milieux, il faut avoir une frĂ©quence de purge de ces bouteilles. Ensuite, il y a le fonctionnement des pompes – câest-Ă -dire, des machines qui permettent au secteur de l’eau de transporter l’eau d’un point A Ă un point B. »
Et Ulrich Rothe de poursuivre « en fait, il faudrait installer tout un rĂ©seau d’eau supplĂ©mentaire en ville parce que c’est seulement un rĂ©seau de base qui fonctionne. Il manque vraiment de l’eau dans chaque maison oĂč il y a des compteurs etc. »
Un réseau mondial
Le SES est une organisation active dans le monde entier et bĂ©nĂ©ficie d’un rĂ©seau international de reprĂ©sentants comme au Togo et BĂ©nin. Les bureaux du SES dans ces deux pays sont gerĂ©s par AdadĂ© Folly.  » Au Togo, l’annĂ©e derniĂšre, il y a une entreprise qui a 12 hectares de terrain qui a demandĂ© l’assistance des sĂ©niors pour voir dans quelle mesure on peut exploiter ces terrains-lĂ . Donc, on a proposĂ© trois experts sĂ©niors qui ont assistĂ© l’entreprise pour voir ce qu’il faut faire concrĂštement. Dans quelle mesure on peut utiliser une partie de ce terrain, pour en faire un parc privĂ© pour des animaux » rapporte le consultant en Ă©tudes Ă©conomiques et de dĂ©veloppement, reprĂ©sentant rĂ©sident du SES au Togo et BĂ©nin.
Le SES regroupe plus de 12 000 experts issus de tous les horizons professionnels de lâIndustrie Allemande pour la CoopĂ©ration Internationale. Mais problĂšme: Les entreprises doivent prendre en charge une partie des frais des experts.