Censure

Violences post-électorales/ Bah Oury sans le nommer, interpelle Cellou Dalein

Des violences sur les places publiques ont éclaté dans les fiefs du principal parti de l’opposition aux lendemains des élections locales. Et dès le 5 février, l’UFDG comme pour ne pas apaiser a, à travers une déclaration, pris « à témoin l’opinion nationale et internationale que le pouvoir sera responsable des conséquences de sa volonté manifeste d’imposer une mascarade de victoire contre le peuple. Au peuple de Guinée, hommes, femmes, jeunes où que nous soyons, il faut instamment se lever, user de tous les moyens légaux pour défendre courageusement notre victoire légitime. L’UFDG, en tous les cas, ne fléchira pas, ne faillira pas, ne faiblira pas quant à sa responsabilité de rester aux côtés du peuple de Guinée pour défendre ses droits et ses libertés. Cette fois, il est hors de question d’accepter qu’on nous vole notre victoire. Que cela soit dit et entendu » !

Et comme si cela donnait un coup de fouet aux violences, des véhicules ont été caillassés, les routes barricadées, des citoyens violentés, sur la route le Prince et à Kindia. Et pire des
cases incendiées avec 6 nourrissons tués à Dinguiraye.

Situation on ne peut plus désastreuse qui amène Bah Oury, fondateur de l’UFDG qui, sans le citer nommément, a interpellé Cellou Dalein sur son compte twitter.

Dalen entendra-t-il raison? C’est toute la question. Pour le moment il dénonce les fraudes électorales et semble justifier les sorties de ses partisans par ce fait. Et pourtant ses adversaires dénoncent aussi les fraudes organisées par son parti dans ses fiefs notamment à Labé où des votes multiples ont été décelés.

Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com

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