Après une première étape, qui s’est déroulée, il y a quelques mois, par des séances de formation sur l’art, dans la dimension « des pratiques démocratiques », le programme « L’art gouverne », porté par la structure culturelle La Muse et financé par OSIWA, s’est poursuivi, ce samedi 10 février, par une exposition des ouvrages, à la Maison des écrivains, sis au quartier Taouyah, dans la commune de Ratoma.
Contrairement à la première étape, qui avait elle, accueilli beaucoup d’artistes étrangers, cette deuxième étape s’est voulue plus nationale, puisqu’elle a permis aux étudiants de l’Institut supérieur des arts de Guinée (ISAG) de présenter à un public plus vaste, composé de jeunes et de cadres guinéens, leurs œuvres théâtrales, musicales, cinématographiques, des peintures, qui décrivent les maux dont souffre notre pays, à savoir : la mal gouvernance, l’insalubrité, l’injustice, la vindicte populaire et autres, au cours de cette première exposition.
Charger du projet à OSIWA, Mamadou Diallo a expliqué : « C’est la deuxième étape de présentation des œuvres qui ont été produites dans le projet et après cette dernière, il y aura d’autres activités qui vont venir. Mais l’essentiel du projet, c’est que nous avons pensé que l’art à un rôle dans la lutte contre la mauvaise gouvernance, puisque c’est un langage que tout le monde comprend ; lorsque vous faites une pièce de théâtre, le message est facile à comprendre, au lieu d’utiliser des termes techniques, économiques, pour expliquer la transparence, la mauvaise gouvernance, pourquoi ne pas prendre un langage que chacun comprend ? Pour que le message puisse passer et que les gens puissent identifier leurs rôles ».
A rappeler qu’à travers ce projet, La Muse compte faire la promotion des jeunes artistes guinéens en les formant et en les faisant rencontrer de plus grands artistes, afin que l’art ait vraiment sa place dans le développement inclusif du pays.
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com