Lorsque Gassama Diaby vient au siège de l’UFDG pour dire « je jure sur le saint coran », il ignore que le Coran instaure la Loi du Talion dont le but est la réciprocité d’un crime commis par un individu. Sourate 2, verset 178 et 179. C’est une façon de dire à tout individu qui fait du malheur, il paiera sa forfaiture sans que la vengeance dépasse le dommage causé à la victime. L’UFDG a perdu plus 87 militants sans que personne ne soit interpellée, pourquoi n’a t-il pas parlé de la Cour pénale internationale ?
Gassama continue en ces termes « j’ai ouvert un fichier et je m’engage à traduire à la Cour pénale internationale tout citoyen qui tiendra des propos incendiaires », il reconnait ouvertement en sa qualité d’officiel (ministre) la défaillance des institutions guinéennes en l’occurrence la justice guinéenne puisque la Cour pénale internationale n’intervient que lorsque l’Etat en question ne peut pas ou ne veut intenter une action contre les auteurs des crimes. Cela découle du principe de COMPLEMENTARITE de la Cour pénale internationale. Cette défaillance judiciaire oblige tout guinéen à se rendre justice face à l’injustice, le temps que la Cour pénale internationale n’intervient pour mettre de l’ordre dans la maison commune.
Dites à Gassama Diaby de se calmer, au lieu qu’il ne sillonne les QG des partis politiques, il devrait tout simplement téléphoner au Président de la CENI lui suggérant de publier les résultats issus des urnes.
Nous demandons à tout guinéen qui se sent frustrer de cette injustice de réclamer la vérité des urnes. C’est ma voix, c’est ta voix qu’on veut détourner. Trop, c’est trop.
Abdoulaye Bah
Secrétaire général, UFDG Section Ile-de-France Nord Est