Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a, au cours d’une conférence de presse tenue, ce jeudi, à Conakry, soutenu que son parti n’est pas violent. Selon lui, c’est une communication extérieure qui est organisée contre son parti, parce que : « Lorsqu’on dit que l’UFDG est violent, on ne peut pas apporter une seule preuve. »
En se basant sur les violences postélectorales survenues au lendemain du 4 février dernier, Cellou Dalein a affirmé qu’on dira toujours que c’est le parti UFDG qui est le parti violent, mais « lorsque vous regardez les victimes des violences vous trouverez dans 95% de cas, c’est les militants de l’UFDG qui sont victimes de violences ».
Pour preuve : « Les trois morts, ils appartiennent à des familles UFDG. Le père de l’un des garçons est assistant technique, il était en mission du parti à Lélouma. Le jeune de 16 ans, le jeune qui a été battu à mort à Kindia par les forces de l’ordre, celui sur lequel le policier a volontairement roulé sa voiture, mais il n’y a eu jamais d’enquête, il n’y eu rien ; c’est ça le drame. »
« Lorsqu’on dit que l’UFDG est violent, on ne peut pas apporter une seule preuve. Il n’y a jamais eu un citoyen que les militants de l’UFDG ont attaqué et il a été tué. C’est toujours le même côté, les victimes. Donc, on organise une communication extérieure pour présenter l’UFDG comme ceci, un parti communautaire. A Jeune Afrique, on écrit du n’importe quoi parce qu’ils ne veulent pas qu’on dise la vérité. La vérité c’est qu’il n’y a pas de justice pour les militants de l’UFDG, victimes de violence d’Etat », dénonce-t-il.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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