Toujours pas de solution pour mettre un terme à la crise qui secoue le secteur éducatif, depuis le lancement d’un mot d’ordre de grève le 12 février dernier, par le groupe du syndicaliste Aboubacar Soumah, dissident du Syndicat libre des enseignants de Guinée (SLECG).
Plusieurs tentatives de médiation ont été faites. La dernière en date est celle initiée par le tout nouveau Médiateur de la République, l’ancien premier ministre Mohamed Saïd Fofana. Pour le moment rien de nouveau, à part le fait, selon le syndicaliste, qu’il s’agit là d’une commande spéciale du chef de l’Etat.
Parallèlement, « le ministre Tibou Camara qui nous a contactés et des discussions ont été entamées pour trouver une issue à cette crise », a révélé Mohamed Bangoura, porte-parole des ‘‘grévistes’’.
Pourtant, en observant les règles administratives, le ministre de l’Education, celui du Travail ou l‘inspecteur général du Travail sont les interlocuteurs directs en matière de grève. Soumah et disciples n’entendent pas de cette oreille, ils placent apparemment une confiance ‘’aveugle’’, au conseiller personnel d’Alpha Condé.
« Ce sont des ministres Damantang et K au carré (respectivement ministre du Travail et ministre de l’Education, NDLR) qui ne nous reconnaissent pas en tant que membres du SLECG, eh bien nous aussi nous les reconnaissons pas comme nos interlocuteurs. Nos exigences sont claires, en cas d’ouverture des négociations nous voudrions le ministre conseiller Tibou comme interlocuteur », laisse entendre Mohamed.
Alpha Mady Touré pour guinee7.com