HS, voulait selon elle faire plaisir Ă son copain vivant en Suisse en prenant une vidĂ©o intime dâelle. Malheureusement cette vidĂ©o sâest retrouvĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux. Elle jure de nâavoir pas Ă©tĂ© lâauteure de sa diffusionâpourquoi elle lâaurait fait ? Mais le tribunal de LabĂ© la place sous mandat de dĂ©pĂŽt. Il la poursuit pour ââoutrage public Ă la pudeurââ.
Mais question : la jeune fille est-elle victime ou coupable ?
Selon des sources proches de lâenquĂȘte, la police nâa pas pu prouver que câest elle qui a diffusĂ© la vidĂ©o. Parce que, selon les spĂ©cialistes, câest lĂ oĂč se trouve le dĂ©lit.
Le hic en GuinĂ©e, câest que peu de magistrats sont formĂ©s pour traiter des affaires liĂ©es Ă lâimage sur les rĂ©seaux sociaux. Selon nos informations, seulement huit magistrats (quatre procureurs et quatre juges) ont Ă©tĂ© formĂ©s pour juger ce genre dâaffaires. Tous ces magistrats se retrouvent Ă Conakry, câest pourquoi il avait Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© de transfĂ©rer les cas au pool de juges formĂ©s Ă Conakry.
Pour que la victime ne paie pas pour le coupable.
Ibrahima S. TraorĂ© pour guinee7.com Â