Suite aux violences post-électorales enregistrées dans la sous-préfecture de Dogomet, préfecture de Dabola, une réunion de sensibilisation s’est tenue, ce mercredi, dans ladite localité. Cette rencontre organisée par le ministère de l’Unité nationale et de la citoyenneté, a connu la participation des autorités locales, la jeunesse de la sous-préfecture et les représentants des différentes formations politiques installées dans la localité.
Présidant la cérémonie, le ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby, a regretté ces événements malheureux survenus le lendemain des élections du 4 février dernier avant d’inviter les uns et les autres ‘‘à la retenue, à considérer son prochain comme un frère, une sœur’’.
« Dans vos familles, même si vous n’aimez pas quelqu’un, vous n’êtes pas d’accord, vous n’avez pas la même opinion politique, ayez la force, lorsqu’il est victime d’injustice de reconnaître qu’il est victime d’injustice », a conseillé Khalifa Gassama Diaby.
Selon le sous-préfet de Dogomet, Morlaye Soumah, le pire a été évité grâce à la volonté de Dieu parce que le lendemain : « Un groupe s’est formé dans les villages environnants. Ils sont venus, armées de bois, de gourdins pour se venger. Chose que je n’ai pas acceptée et on les a sensibilisés et ils nous ont compris. Ils se sont retournés aux villages.’’
Au sortir de cette rencontre, Ibrahim Diallo, un représentant de l’UFDG, principal parti d’opposition, a déclaré qu’il apprécie les propos du ministre Gassama parce que : » c’est la vérité qui va garantir la stabilité dans une localité. La politique ne peut pas nous séparer. Parce que nous nous sommes connus en dehors de la politique. Nous sommes des frères et on a décidé de ne plus faire la violence. »
Thierno Mouctar Barry, secrétaire général des jeunes du RPG arc-en-ciel, parti au pouvoir, a tenu à rappeler que : » Dogomet est une seule famille, par contre les politiques se sont servis des enfants qui ont moins de 10 ans pour sortir dans les rues, caillassé des véhicules, brûlé des motos et vandalisé certaines maisons ».
Le bilan de ces violences qui ont éclaté le 6 février dernier, selon le sous-préfet est de deux motos incendiées et plusieurs bâtiments vandalisés.
Bhoye Barry, envoyé spécial pour guinee7.com
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