Après la perturbation de la semaine dernière, l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Républicaines (UFR) a repris son cours normal ce samedi, sous la présidence de son président, Sidya Touré. Au cours de cette séance, les responsables du bureau politique national du parti ont fait une analyse sur les résultats des dernières élections locales.
Prenant la parole, Sidya Touré a soutenu les réformes voulues par les jeunes de son parti : « Nous allons aller dans ce sens parce que ces élections nous ont montré, malgré toutes les tricheries que nous avons dénoncées, qu’il y a des zones où les responsables n’ont pas bien fonctionné. Donc nous avons demandé aux jeunes d’aller au-delà de Conakry, de préparer les documents, communes par communes et dans certains cas quartiers par quartiers pour qu’on sache exactement, à part la fraude, quelles étaient les défaillances au niveau de notre propre parti. »
Selon le leader de l’UFR, « la seule chose positive que je retiens de ces élections, c’est que partout où nous avons présenté des candidats, nous avons eu des élus sauf à Tougué et Dinguiraye. Sinon partout il y a des élus, quand on rajoute les coalitions, le tout va faire à peu après 500 et quelques conseillers que nous avons… On n’a pas eu la possibilité très clairement d’être candidat dans les 342 communes, parce que financièrement, ce n’était pas supportable. Mais nous avons quand même compris que dans presque les 200 où nous étions présents, nous avons eu des conseillers élus au nom de l’UFR, ce qui veut dire que nous sommes beaux est bien implanté dans l’ensemble du pays ».
Par ailleurs le N°1 de la troisième force politique de la Guinée estime que son parti a fait des percées dans des zones inattendues, notamment en Haute Guinée. « La forêt et la Basse Guinée étaient déjà une base depuis les élections de 2010, tout le monde savait qu’on n’a pas mal d’électeurs là-bas. Mais aujourd’hui la Haute Guinée prouve également que c’est un potentiel électeur pour notre parti. Voilà pourquoi nous allons continuer à reformer pour des échéances futures », a-t-il conclu.
Mohamed Kaba Soumah pour Guinee7.com