Face à ses militants et sympathisants, ce samedi 24 février, le Haut représentant du président de la République a une nouvelle fois exprimé son ras-le-bol face aux cas de tricheries dont son parti (UFR) serait victime lors des différentes élections en République de Guinée.
« En 2015, c’est nous qui avions décidé ici d’arrêter les manifestations. En 2015 nous avions souhaité calmer les débats pour aller de l’avant, mais à l’époque nous ne savions pas que l’arsenal de l’administration allait se diriger contre nous, alors nous sommes en train de restructurer le parti pour les élections législatives. Je vais lancer un avertissement solennel, si nous constatons que ces élections se préparent dans les mêmes conditions que ce qu’on a connues à ces communales, nous retournerons dans la rue », a-t-il déclaré à l’entame de ses propos.
Et de poursuivre : « Il faut que nous soyons clairs, la restructuration que nous sommes en train de faire, c’est pour préparer notre parti à être beaucoup plus combatif, à ne pas oublier ce qu’on a fait avant. Cette fois-ci ça été une surprise, les élections législatives c’est cette année, donc ce n’est pas loin. Le temps qu’on finisse de faire notre restructuration, nous allons examiner si cette CENI va continuer à fonctionner comme ça, nous allons examiner si l’administration a les yeux tournés vers nous seulement pour la fraude. »
« Si c’est ainsi, le travail que j’ai fait ici la semaine dernière pour calmer les jeunes, il n’y aura plus ça. Parce que quand quelqu’un décide de te retirer quelque chose qui t’appartient, il faut être maudit pour ne pas te battre. Donc nous continuons la restructuration en attendant de voir dans quelle mesure nous allons participer, avec les uns et les autres aux différentes élections », a ajouté Sidya Touré.
Par ailleurs l’ancien Premier ministre a rappelé ceci : « Nous sommes un parti libéral et indépendant, les choix que nous faisons notamment ce qu’on a fait en 2015, c’était dans l’intérêt de la République de Guinée, mais comme nous ne sommes pas les seuls ici, si des gens veulent faire la pagaille, que tout le monde fasse partie en même temps. »
Mohamed kaba Soumah pour Guinee7.com