L’Assemblée générale de l’Union des forces républicaines (UFR) s’est tenue, ce samedi, au siège national du parti à Matam. Au cours de cette séance présidée par l’honorable Ibrahima Bangoura, le processus électoral était au centre des débats, notamment la rencontre prévue entre l’UFR et la CENI, lundi prochain.
Prenant la parole, l’un des vice-présidents de la troisième force politique guinéenne, Ibrahima Bangoura a expliqué : “Les partis politiques sont convoqués à la CENI pour discuter de certaines circonscriptions sur lesquelles ils ont des griefs. Nous (UFR) d’ailleurs, nous avons beaucoup de griefs concernant certaines circonscriptions, donc le lundi nous allons y aller et essayer de développer les arguments que nous avons. Notamment la perte des procès-verbaux à Matam, nous avons constaté aussi la disparition de certains PV à Matoto, ainsi que les griefs que nous avons à Dubréka.”
Et de poursuivre : ”le processus étant achevé, nous allons y aller pour faire valoir notre point de vue concernant la tenue même de ces élections. Nous avons vu partout au cours de ce scrutin, des faiblesses concernant la délivrance des procurations. Les votes par procuration ont été dans certains endroits très préjudiciables à l’UFR, mais aussi la perte de certains PV, ainsi que la fraude, l’immixtion également des responsables administratifs. Donc tout cela va être développé ce lundi.”
Selon l’honorable Ibrahima Bangoura, ”Nous pensons que dans certains endroits, il faudrait peut-être qu’on recompte les voix pour que la vérité des urnes soit dite”.
De son côté la présidente du bureau national des femmes de l’UFR s’est penchée sur l’un des problèmes qui seront exposés par son parti au cours de sa rencontre avec la CENI. “D’après le nouveau code électoral, le parti qui vient en tête de liste dans un quartier, c’est ce parti politique qui va désigner le chef de quartier. Mais le problème qui se pose, quand je prends le cas spécial de Matam, il y a eu 85 PV qui ont disparus et ces PV relevaient de certains quartiers. La grande question qu’on pose, quelle est la solution que la CENI va trouver pour mettre en place ces chefs de quartiers ? Sans ces PV on ne peut pas faire une classification de partis politiques qui existent dans cette zone”, a fait savoir l’honorable Aissata Daffé.
“Donc voici un des problèmes cruciaux qui vont se poser à la CENI et si vous avez vu qu’on s’était soulevé contre le code électoral, voici les premières conséquences qui vont se poser”, a-t-elle conclu.
Mohamed Kaba Soumah pour Guinee7.com