Censure

L’UFC d’Aboubacar Sylla perd un parti allié au profit de l’opposition dite républicaine

Face aux hommes de médias, ce vendredi 6 avril, dans la salle de conférence Mohamed Koula Diallo de la Maison de presse de Coléah, le Parti pour le Progrès et le Changement (PPC) a annoncé sa rupture totale avec l’Union des Forces du Changement (UFC) d’Aboubacar Sylla ancien porte-parole de l’opposition dite républicaine.

Selon Abdoul Mazid Bah, secrétaire général par intérim du PPC, la cohésion a existé au sein de l’alliance jusqu’au jour où l’exécutif s’est animé d’une volonté manifeste de violation systématique des statuts et règlement intérieur du parti qui se traduit par des faits suivants: « la prise des décisions unilatérales sans aucune consultation de la base; la création du FAD; la nomination des vice-présidents qui résulte d’une violation des textes du parti ; la décision  sans fondement et sans consultation préalable des structures du parti de quitter l’opposition républicaine; le manque de soutien moral, technique et financier du président et certains de ses associés lors des élections communales du 4 février ; les rencontres périodiques entre le président et le pouvoir dans le cadre des alliances électorales sans le consentement des élus et l’exclusion des membres du PPC dans les prises de décision. »

C’est pourquoi :  » le PPC décide de rompre l’alliance avec l’UFC et embrasse une nouvelle orientation politique. »

Abdoul Mazid Bah annonce l’appartenance de son parti ‘‘à l’opposition républicaine pour continuer le combat pour l’instauration d’une véritable démocratie et l’État de droit ».

Elu sous les couleurs de l’UFC comme conseiller à la Mairie de Dixinn, Aboubacar Biro Soumah, président du PPC a déclaré qu’il ne va pas siéger au compte de l’UFC mais au compte des citoyens de la commune de Dixinn.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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