Le médiateur de la République, Mohamed Saïd Fofana, a été reçu, ce mercredi 11 avril 2018, par le bureau de l’Assemblée nationale à sa tête, le président, l’honorable Claude Kory Kondiano.
Au cours de cet entretien qui a duré une trentaine de minutes, dans la salle des Actes du Palais du peuple, l’ancien premier ministre, Mohamed Saïd Fofana, a déclaré que « premièrement, nous avons estimé qu’il faut impliquer chacun dans la médiation, faisant en sorte que chacun se reconnaisse. Deuxième chose que nous essayons de voir ce que cette médiature aille à l’intérieur du pays. Au jour d’aujourd’hui, son activité s’est limitée à Conakry alors qu’il y a des citoyens à l’intérieur du pays. Au jour d’aujourd’hui nous avons des tonnes de dossiers de réclamation dans tous les domaines ».
« Dans notre analyse, dans notre constat, il est apparu que cette institution est très mal connue non seulement par les citoyens mais aussi la plupart des cadres de notre administration. C’est un outil important qui a pour vocation d’assurer aux citoyens que leurs droits ont été suffisamment pris en compte par les administrations publiques. Malheureusement aujourd’hui il y a beaucoup de problèmes tant au côté de l’administration, tant au côté des citoyens sur les modalités de saisine et quels sont les problèmes qui peuvent être soumis à cette médiation. Les attentes de la population sont exagérées par rapport aux rôles du médiateur », renchérit-il.
De son côté le président du parlement guinéen, Claude Kory Kondiano a, au nom de ses collègues députés, rassuré ces hôtes de la disponibilité de son institution afin de travailler en étroite collaboration avec le médiateur de la République.
« Au nom de mes collègues, je voudrais vous rassurer de notre disponibilité parce qu’effectivement, comme vous l’avez dit, la médiature doit travailler pratiquement avec toutes les institutions que nous sommes avec les services de la haute administration et certainement avec d’autres secteurs d’activité de notre pays. C’est-à-dire partout où les citoyens peuvent avoir des rapports conflictuels, les institutions au niveau des quelles, ils évoluent », soutien-t-il.
Et de conclure : « vous avez raison de dire que la médiature est une institution moins connue peut-être même mal connue. De l’Assemblée nationale, nous ferons en sorte que nous puissions avoir plus de rapports avec cette institution. »
Bhoye Barry pour guinee7.com
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