Censure

Festival panafricain de la Culture à Bruxelles : L’artiste N’Faly Kouyaté fait le point

Avant le festival panafricain de la culture prévu à Bruxelles du 15 au 18 juin prochain, l’artiste guinéen, N’Faly Kouyaté, a organisée une conférence, ce vendredi 13 avril 2018, à Conakry. Au cours de la rencontre avec les hommes des médias dans la salle de conférence feu Mohamed Koula Diallo, de la maison de la presse à Coléah, l’artiste d’origine guinéenne a déclaré que ce festival qui est à sa cinquième édition connaitra la participation de plusieurs artistes guinéens (musiciens, peintres, sculpteurs, …)

« Au panafricain de la culture de cette année on a invité toute la panoplie d’artistes en Guinée en passant par la musique urbaine, la sculpture, le cinéma, le théâtre, la danse, les musiques folkloriques, les musique traditionnelles et modernes. Nous avons ouvert au début un appel à candidatures qui va expirer le 14 avril prochain », a-t-il expliqué.

Toutefois le musicien demande l’aide du gouvernement pour envoyer un maximum d’articles. En ce qui concerne les activés prévues en Belgique, N’Faly Kouyaté, soutient que le gouvernement belge et sa structure ont déjà financé en grande partie les activités du festival.

Il a par ailleurs, regretté qu’aujourd’hui, la culture guinéenne ne soit pas soutenue par l’Etat contrairement à la première République qui payait les artistes à chaque fin de mois comme des fonctionnaires.

« Il faut que la Culture guinéenne avance encore mieux. Nous savons que cette culture a beaucoup fait pour la Guinée. Les premières ères de l’indépendance de la Guinée ont été sponsorisées par la culture, les Ballet Djoliba, les Ballets nationaux et les structures nationales partaient faire des tournées pour faire des recettes pour entretenir les fonctionnaires. En revanche l’Etat a engagé les artistes, ils étaient payés à chaque fin de mois comme des fonctionnaires. Quand le régime a changé, ces pauvres gens qui ont tout au départ, se sont retrouvés dans le vedettariat, chacun pour soi Dieu pour tous. C’est ce qui a conduit au déclin de ces grandes formations que je regrette tant », conclut N’Faly Kouyaté.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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