Selon Midilibre, Moussa a 28 ans, a fui la Guinée Conakry où son compagnon a été brûlé sous ses yeux. Il est arrivé à Nîmes en 2015, muni d’une autorisation de travail. Il y a fait sa vie, a été bénévole à l’association Aides, a été un des animateurs de la Pégoulade 2017. Mais s’il s’est produit sur de nombreuses scènes, il n’a pas de papiers. Et depuis un mois, celui qui s’est intégré dans la ville, est retenu au centre de rétention administrative. Il risque, du jour au lendemain, un retour aux frontières, direction son pays d’origine.
Selon le journal en ligne, la mobilisation ne faiblit pas pour éviter l’expulsion du jeune Moussa. Ainsi un troisième rassemblement s’est fait devant la préfecture du Gard ce lundi 30 avril pour soutenir le jeune guinéen menacé d’être expulsé.
Jeudi dernier, pour dénoncer l’expulsion de Moussa, de nombreuses personnes se sont réunies devant la préfecture de Nïmes. Selon Elodie, une amie à Moussa, cité par Midilibre, “il ne veut pas y retourner. Là-bas, il a été persécuté pour son homosexualité, son compagnon est mort brûlé devant ses yeux. Expulser Moussa, c’est l’assassiner. S’il retourne en Guinée, il sera la cible idéale de tous les homophobes locaux”.
Seulement voilà. L’homophobie est peu présente en Guinée où d’ailleurs les homosexuels animent le plus souvent les cérémonies notamment de mariage. Le compagnon de Moussa mort brûlé devant lui ? Peu de gens (pour ne pas dire personne !) connaissent cette histoire en Guinée.
Aziz Sylla pour guinee7.com