Accompagné d’une forte délégation, le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale, Malick Sankhon, a effectué une visite, dimanche 20 mai 2018, à Mangataa, sous-préfecture de Wonkifong, préfecture de Coyah. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation des populations pour l’installation des antennes de la coordination de la basse Guinée (COBAG) dans ces localités.
Prenant la parole devant les citoyens mobilisés pour la circonstance, Malick Sankhon, directeur général de la CNSS, a déclaré que sa visite dans cette localité a deux sens. Premièrement, rencontrer ‘‘ses amis’’. Le deuxième sens, c’est de sensibiliser les citoyens de Mangataa.
« On doit installer l’antenne de la COBAG à Mangataa, quand on sait ce que représente Mangataa, c’est un carrefour de six communes », a-t-il expliqué.
« Quand je parle de la COBAG, je parle uniquement de la Basse Guinée et quand on dit Basse Guinée, cela ne veut pas dire Soussou. C’est tous les natifs de la Basse Guinée et les sympathisants. Même si vous êtes des Syriens vous en faites partie », renchérit-il.
Poursuivant son intervention, Malick Sankhon s’est accentué sur la vente des terres. Pour lui, les autochtones ne doivent pas vendre n’importe comment. Ils doivent laisser des héritages pour la prochaine génération. « Ce qui est fondamental aujourd’hui, nos villages sont en train d’être dépeuplés, ensuite vous avez des gens qui achètent des centaines d’hectares pour un seul individu, ce n’est pas normal. Il faut que les gens arrêtent de vendre leurs terres sinon leur arrière fils même leurs enfants d’ailleurs n’auront pas quoi hériter. Et plus tard, on ne ressent pas aujourd’hui ça va amener des conflits (…) », a-t-il conseiller.
De Coyah, le directeur général de la CNSS, s’est rendu au quartier Sandervalia, dans la commune Kaloum, pour répondre à une invitation des femmes. Là aussi le discours a été le même, il a invité les femmes de rester patientes, même si bon nombre d’entre elles n’ont pas accès aux micros crédits.
« Elle nous ont invités de venir discuter avec elles, afin de nous exposer réellement un certain nombre de ces problèmes. Avons-nous une solution ? Ça c’est Dieu qui le sais, nous n’avons pris aucun engagement. Au retour de l’ancien ministre, Amirou Conté, nous allons envisager des doléances et comme il y’a toujours des hommes sur lesquels moi aussi je repose pour pouvoir trouver une solution afin que ces femmes-là soient un peu soulagées. Tout le monde n’a pas la chance encore d’aller dans les Muffa pour bénéficier de micros redits », déclare, Malick Sankhon.
Il a par ailleurs soutenu que la situation de Kaloum est compliquée, c’est à Kaloum que vous voyez des jeunes qui ont dépassé la quarantaine, mais qui sont encore à la charge de leurs mamans. Ce n’est pas facile, on se bat. Même le président a fait quelques actions mais jusqu’à présent c’est encore très dur », fait observé, M. Sankhon.
« Ce que j’ai demandé surtout à ces femmes-là qu’elles soient patientes, qu’elles arrêtent de revendre leurs concessions sinon on va se retrouver au-delà de Kindia. Et nous serons étrangers à Conakry ici. L’État aussi peut prendre ces responsabilités c’est-à-dire ce qui vendent les domaines, l’État rachète et en suite il a la possibilité de fixer les populations et en faire de grands immeubles pour les autres », conclut-il.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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