Censure

INIDH / La plénière s’est ouverte à Conakry

La session ordinaire de l’assemblée plénière de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) s’est ouverte, ce mardi 5 juin, à Conakry, et devrait prendre fin le 25 de ce mois.

La cérémonie d’ouverture tenue au Palais du peuple a connu la présence de Hadja Rabiatou Sérah Diallo, la présidente du Conseil économique et social (CES), de Mohamed Lamine Fofana, le ministre conseiller à la présidence chargé des relations avec les institutions et de certains partenaires techniques et financiers.

Durant la présente session, les commissaires de l’institution vont examiner plusieurs points parmi lesquels figurent l’élection de deux représentants à la Cour constitutionnelle ; l’adoption du plan d’action du 2ème semestre de l’année 2018 ; l’examen et l’adoption du rapport annuel 2017 de l’INIDH (1er du genre). Ce document est attendu impatiemment par le réseau des INIDH de la CEDEAO.

Dans son discours de circonstance, le président de l’INIDH a, au non de son institution, déploré la violation des droits de l’homme et des libertés, depuis le début de l’année. Parmi celles-ci, il y a « l’arrestation et la détention d’un responsable syndical (Aboubacar Sidiki Mara, ndlr), depuis le 6 mai 2018. Sur ce point, l’INIDH rappelle que la règle est la mise en liberté provisoire de l’intéressé en attendent qu’un tribunal compétent respectant les conditions d’un procès équitable ne statue sur sa culpabilité. Autrement, c’est l’image de la Guinée qui est écornée. On note aussi des risques de violation des droits de propriété, du droit au logement, dans le déguerpissement envisagé aux alentours de la décharge de Dar-es-Salam. On note également l’absence de chambre criminelle à la cour d’appel et la violation, en conséquence, du droit d’être jugé dans un délai raisonnable », a déclaré Dr Alya  Diaby.

En terme de perspectives, selon Alya Diaby, l’INIDH envisage la création d’une clinique juridique en son sein, en vue de faire face au traitement de nombreuses plaintes et allégations de violations des droits de l’homme ; la création d’un fonds d’aide judiciaire pour les femmes et les enfants ; l’institution de la Palme nationale des droits de l’Homme pour récompenser chaque année la ou les personnes qui se distinguent particulièrement dans la promotion et la protection des droits de l’homme…

Bhoye Barry pour guinee7.com

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