Censure

Baccalauréat session 2018 / Les épreuves lancées par Kassory, à Ratoma (Conakry)

Comme prévu, le baccalauréat session 2018 a démarré sur toute l’étendue du territoire national, ce mercredi 27 juin. À Ratoma, la deuxième plus grande commune de la capitale guinéenne, c’est le Premier Ministre, Ibrahima Kassory Fofana, qui a procédé au lancement officiel de la toute première épreuve de cet examen, qui permettra aux meilleurs candidats de passer du statut d’élève à celui d’étudiant. C’était au centre d’examen « Lycée Kipé », où sont inscrits 494 candidats, dont 123 filles.

Après la visite de quelques salles en compagnies du Premier Ministre, des cadres du ministère en charge de l’éducation nationale et des responsables communaux, le directeur communal de Ratoma, Bakary Camara, est revenu sur les statistiques de cet examen en ce qui concerne sa commune. « Nous avons au total 12.865 candidats dont 5.511 filles, repartis en trois profils. Sciences expérimentales (SE) : 1.742 candidats dont 866 filles ; Sciences mathématiques (SM) : 4.661 candidats dont 1.722 filles ; Sciences Sociales : 6.462 candidats dont 2.923 filles. Ces candidats composent dans 36 centres, repartis dans les 16 délégations scolaires de la DCE de Ratoma ».

Parlant des dispositifs mis en place pour le bon déroulement dudit examen, Bakary Camara a indiqué qu’une session d’examen commence à se préparer dès après la proclamation des résultats de la session précédente. « Ce qui veut dire que depuis l’ouverture, nous nous sommes attelés, avec l’appui du département, à mettre en place un dispositif, afin que le jour des examens, les épreuves se déroulent dans les meilleures conditions », a-t-il fait savoir.

Dans le dispositif, poursuit-il, « vous avez les différents jurys ; il y a le jury de surveillance, il y a un jury chargé de la supervision et il y a des superviseurs nationaux, des superviseurs régionaux et des superviseurs communaux. Vous avez aussi le dispositif sécuritaire, des agents de la sécurité qui sont là pour la sécurité des différents centres ; il y a également des agents de la santé, qui sont là pour prendre en charge éventuellement les candidats qui seront indisposés. En plus de ce dispositif, il y a des kits sanitaires qui sont installés dans tous les centres … »

Selon lui, « la « Tolérance Zéro », c’est pour tout le monde, tous les acteurs qui sont impliqués dans le processus du déroulement des examens sont soumis à cette règle. En cas de défaillance, il y a la loi qui s’applique et il n’est pas exclu qu’un surveillant ou en tout cas un acteur défaillant soit traduit devant les tribunaux ».

S’agissant de la particularité du baccalauréat session 2018, le premier responsable de l’éducation de Ratoma explique : « Cette année, il y a une particularité : les candidats sont installés par ordre alphabétique dans les déférents centres. Donc, un établissement peut avoir ses candidats dans tous les 36 centres, contrairement aux années précédentes où tous les candidats d’un établissement étaient regroupés dans un centre donné. Dans ce cas, il va falloir que les candidats sillonnent les différents centres pour avoir tous les renseignements affairant à leur situation ».

De son côté, Kassory Fofana estime que ces examens sont organisés de manière quasi-parfaite : « L’école a pris les dispositions, le ministère a pris les bonnes dispositions. Les enfants sont installés à temps, les épreuves ont été lancées à temps, donc je n’ai que des impressions positives. Je souhaite bonne chance aux enfants pour que cet examen essentiel, qui leur permettra de quitter d’un cycle à l’autre, s’aborde dans des bonnes conditions ».

À la question de savoir s’il a un message pour les surveillants, en cas d’une éventuelle tentative de corruption par des élèves, Kassory déclare : « Je ne peux même pas l’imaginer, parce que le ministère a pris des dispositions idoines pour éviter la répétition de ces situations qu’on a connues dans le passé. Ce que j’ai dit comme dispositions me rassure sur la crédibilité et la sincérité des opérations ».

Selon le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, le baccalauréat session 2018 compte plus de cent mille candidats, sur toute l’étendue du territoire national.

Mohamed Kaba Soumah pour Guinee7.com                

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