Déclenchée par l’intercentrale CNTG-USTG, depuis la semaine dernière, la grève contre l’augmentation du prix du carburant a pris de l’ampleur dans la capitale guinéenne, ce lundi 9 juillet 2018. Le moins que le puisse dire, c’est que Conakry n’a pas vibré à son rythme habituel, ce matin.
Sur l’axe Lambanyi-Hamdallaye, à 9 h, on constate une circulation assez fluide, avec la présence de quelques rares véhicules de transport en commun. Chose qui a empêché bon nombre de citoyens à vaquer à leurs occupations.
À Kipé, plus précisément à Kakimbo, l’un des plus grands secteurs dudit quartier, aucun conducteur de taxi-moto n’est autorisé à y exercer ses activités. Ici, un groupe de jeunes conducteurs ont érigé un barrage auquel, seuls les engins ont accès.
« Nous sommes là aujourd’hui, tant que l’essence n’est pas revenu à 8.000 GNF, aucun moto-taxi ne fera de transport… En tout cas, pas à Kakimbo ici, et le même message a été véhiculé à nos amis de tous les autres quartiers », nous a confié un taxi-motard qui a requis l’anonymat.
Jusqu’au moment où nous quittions les lieux, aucune présence d’agents des forces de l’ordre n’a été constatée.
M.K. Soumah pour Guinee7.com