Réuni encore, ce lundi 9 juillet, au ministère de la Fonction publique, pour la concertation tripartite engagée depuis un certain temps, entre le gouvernement, l’inter-centrale et le patronat, autour du prix du carburant, le bras de fer s’est résumé, ce matin, à une séparation amère et pas du tout constructive.
Au cours du point de presse qui a découlé de cette séparation, Abdoulaye Camara, secrétaire général adjoint de l’USTG, a déclaré à la Bourse du travail que : « Je voulais tout simplement déclarer devant vous que tant que le gouvernement ne revient pas sur le prix du carburant à 8.000 fg, nous n’irons plus autour de la table de négociations. Nous voulons dire ici devant vous, nous avons fait trois jours de grève perlée, nous avons encore programmé trois jours de grève perlée. Donc, c’est du lundi au mercredi, au-delà du mercredi, nous allons déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’entendue du territoire ».
Et le porte-parole de l’inter-centrale d’ajouter : « Nous avons dit après le mercredi, donc nous avons le jeudi, vendredi, samedi, dimanche pour que la population puisse s’approvisionner, avant le déclenchement de la grève générale et illimitée ».
Se voulant rassurant et optimiste, l’inspecteur général du travail, Alya Camara, a estimé que les lignes n’ont pas bougé, pour raisons de divergences : « Nous sommes arrivés à une nouvelle étape qui nécessite une suspension provisoire. Vous savez, une négociation collective, il y a plusieurs étapes ; donc, nous sommes arrivés, ce matin, à une nouvelle étape qui nécessite une suspension provisoire, le temps pour nous de faire des contacts nécessaires et le temps pour le syndicat de faire les contacts nécessaires. Mais aussi, du patronat et du gouvernement, de faire le contact nécessaire. Nous sommes à ce niveau-là, les négociations se poursuivront, les prochaines heures ou les prochains jours… Il n’y a pas encore entente et les négociations ne sont pas bloquées ».
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com