« Le bilan est mince dans l’application des recommandations qui ont sanctionné la rencontre entre le chef de l’État et moi, le 2 avril dernier », c’est en ces termes que Cellou Dalein Diallo a tenté de mobiliser ses militants pour la marche que l’opposition organise le 19 juillet prochain. C’était à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG, ce samedi.
« Vous êtes suffisamment sensibilisé, la séance est arrivée, ont va sortir le jeudi prochain », lance Cellou Dalein Diallo, avant de renchérir que les victimes des manifestants politiques sont enterrés au cimetière de Bambéto et « ils n’ont pas eu droit à la justice, nous ne devons pas être aussi, nous devons exiger la justice pour nos compatriotes qui ont été arrachés à l’affection de leurs parents et de leurs partis politiques, parce que c’étaient des manifestants politiques ».
Il soutient mordicus que le combat que mène l’UFDG n’est pas d’avoir une chaise de plus dans les conseils communaux, c’est pour que la fraude électorale s’arrête. Que le choix du peuple soit respecté.
« Nous ne nous battons pas contre un homme, contre un parti, nous nous battons contre des pratiques qui sont contraire à la loi et qui gênent l’épanouissement des citoyens et citoyennes du pays. Le combat que nous sommes en train de mener pour une solution juste et équitable dans le contentieux électoral, ce n’est pas un combat pour avoir un siège, deux sièges ou plus dans les conseils communaux, ce n’est pas un combat pour prendre le contrôle de quelques quartiers, c’est un combat contre la fraude, contre le vol. Nous ne voulons plus que le vote des citoyens soit détourné, falsifié ou annulé injustement, pour donner des avantages à un parti, fût-il parti présidentiel », martèle le chef de file de l’opposition guinéenne.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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