L’Union de la presse francophone section Guinée (UPF) a tenu une conférence, ce jeudi 26 juillet, à la Maison de la presse de Colèah.
Cette rencontre entrait dans le cadre de la problématique du rôle des médias dans la préservation de la paix et de la quiétude sociale dans notre pays, pour permettre aux journalistes d’assurer leur mission de service public dans un contexte de pluralisme politique et syndical.
Pour Ibrahima Koné, président de l’UPF-Guinée, cette rencontre permettra à cette nouvelle génération de journalistes d’acquérir plus d’expérience au côté de ses ainés, mais aussi de mûrir les opinions vis-à-vis de la population guinéenne et du monde entier : « Je suis très content… Pour nous, c’est une façon de mettre en exergue la nouvelle génération de journalistes que nous sommes et les anciens. Parce qu’il faut apprendre auprès d’eux. Je croix qu’aujourd’hui, on se trouve à une période de conflits où le calme, la quiétude sociale est menacée, et eux déjà, ils ont beaucoup d’expérience. Et pour moi, je pense que, à la sortie de cette conférence, que ça soit personnellement, ou l’ensemble des journalistes, pour pouvoir mûrir exactement notre opinion, puisse que nous sommes les formateurs d’opinion, on saura qu’est-ce qu’il faut dire à la population guinéenne, qu’est-ce qu’on pourra dire au monde entier concernant notre pays ».
D’ailleurs, Ibrahima Koné dans son allocution a soutenu que les journalistes sont « des vecteurs, des porteurs de voix des sans voix. Pour nous journalistes, il faut relater les faits comme ça se doit et il faut être du côté de la paix, de la quiétude sociale, parce qu’aujourd’hui, tout ce qu’on pourrait dire, tout ce qu’on voudrait, la paix n’a pas de prix, ça se dit toujours, la quiétude sociale n’a pas de prix » (sic).
L’UPF appelle les médias guinéens, à tous les niveaux, à jouer leur rôle de combat pour la paix et la quiétude sociale.
Fatoumata Kaba pour Guinee7.com