Face à ce qu’il considère être des « rumeurs, de la désinformation et de la mauvaise foi », le ministre des Travaux publics a animé ce lundi une conférence de presse au siège de son département à Kaloum, pour dit-il, apporter des précisions sur la situation actuelle du pont de Linsan, sur le fleuve Konkouré.
Moustapha Naité a commencé par rappeler l’histoire ; dès son arrivée à la tête du département et après avoir pris connaissance de l’état du pont, ordre a été donné de créer une déviation afin que la circulation ne soit interrompue. Depuis la fin de ces travaux le 07 juillet dernier « nous n’avons eu aucune alerte sur la déviation », rassure le ministre des TP. Qui poursuit : « la circulation était effective et les travaux du pont avançaient sereinement. »
Ce week-end, cette déviation qui était la solution alternative en attendant la fin des travaux, est impraticable. Les explications du chef du département des travaux publics : « nous en étions là (en attendant la fin des travaux de réhabilitation du pont) quand les fortes pluies qui se abattues dans la région dans la nuit du 28 au 29 juillet a fait que le niveau d’eau est monté et que le point de passage de la déviation dans le fleuve a été submergé… »
Ce qui n’est pas une nouveauté selon le ministre, qui poursuit : « selon les ingénieurs hydro-électriques et même les riverains, ce n’est que la troisième semaine du mois d’Août, qu’habituellement le niveau d’eau à cet endroit monte considérablement. »
Pour être franc, Moustapha Naité a indiqué : « En l’état actuel… comme dans tous les pays du monde quand il y’a des intempéries, on demande aux usagers de ne pas circuler et d’attendre que le niveau de l’eau baisse. »
Cependant il y a un espoir parce que, selon lui, le niveau de l’eau continue à baisser et donc le trafic devrait reprendre incessamment.
Pour le cas du pont lui-même, le ministre annonce la fin des travaux et explique la nature des activités réalisées : « les travaux sont aujourd’hui finis. Il y a eu la libération des deux voies d’accès. Le dégagement du lit du fleuve de part et d’autres. L’enlèvement du pont qui est tombé (lors de l’écroulement) et de la ferraille du vieux pont effondré. Les travaux de blindage du lit du cours d’eau par des blocs… »
Mais à quel moment ce pont doit être remis en service ? « Avant la mise en service du pont, un cabinet d’expertise devra faire les essais et contrôles d’usage», répond le ministre Moustapha Naité qui annonce la date « idéale » de la remise en marche : « entre le 14 ou le 20 août sous réserve de la confirmation par le cabinet ».
Alpha Mady pour guinee7.com