Réuni ce mercredi 1er août, dans les locaux de la Chancellerie, les différents acteurs, membres du comité de pilotage du procès du « massacre du 28 septembre », ont débuté leurs travaux sous la houlette du ministre d’Etat à la justice, Me Cheik Sako.
Dans son discours d’ouverture, en premier point, le ministre a tenu à justifier les raisons de l’absence du représentant de la Cour suprême.
Il a expliqué que : « Je tiens à dire ici que la Cour suprême n’a pas souhaité assister à ce comité de pilotage, pour des raisons qui peuvent se comprendre. Actuellement, il y a certains avocats de victimes, qui ont attaqué l’arrêt de renvoi devant le tribunal criminel près la Cour suprême. Ils ont soulevé beaucoup de moyens de procédure ; c’est la règle. Donc, le président Syma a estimé que s’il y avait le représentant de la Cour suprême, alors que la procédure n’est pas tranchée complètement devant sa cour, cela peut poser des problèmes. En tant qu’ancien avocat, ce qui est tout à fait normal. Donc, nonobstant que dans l’arrêté créant le comité et ses membres, ils ne vont pas assister à nos différentes réunions, qui vont aller à grande cadence à compter de septembre ».
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com