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Culture et innovation / Deuxième édition du concours Hackaton de l’association « La Muse »

Placée dans le cadre de son projet « L’art gouverne », financé par OSIWA,  et lancé il y a une année, l’association culturelle « La Muse » a lancé, ce vendredi 3 août, la deuxième édition de son concours Hackaton, dans les locaux de son incubateur culturel, les Studios Kirah.

Après une journée de formation sur les différents thèmes, à savoir : la  fourniture des services publics, les droits des femmes et des groupes vulnérables et l’engagement citoyen, des jeunes compétiteurs réunis en groupes, et venant de divers horizons, dont l’Institut supérieur des arts de Guinée (ISAG), l’université Kofi Annan, des étudiants en sciences sociales et des développeurs vont, durant deux jours (du 3 au 4 aout), développer ensemble des  applications qui serviront à résoudre les problèmes liés aux thèmes qui leur seront assignés. Les trois applications lauréates obtiendront ainsi une somme de mille dollars.

Directeur de « La Muse », Bilia Bah dira que « cette série de Hackatons est une activité de notre projet « L’art gouverne ». Donc, l’idée avec ce Hackaton, c’est de composer des équipes pluridisciplinaires, composées d’étudiants, des développeurs, qui vont réfléchir sur des thèmes, sur des solutions adéquates à apporter pour l’éradication des maux dans les différents thèmes. Ces thèmes se retrouvent tous dans la bonne gouvernance et le projet « L’art gouverne », c’était un peu cela. C’est-à-dire un projet de promotion de la bonne gouvernance.

Pour l’objectif, il a signifié que « tous ces thèmes qui sont dans les différents hackatons ont plusieurs sous-thèmes relatifs à la bonne gouvernance qu’on essaye de développer avec des jeunes, pour non seulement encourager leurs implications, mais aussi les amener à réfléchir et à apporter des solutions adéquates. Aujourd’hui, il serait super d’avoir des artistes engagés, puisqu’on peut être engagé socialement, ou pour la bonne gouvernance ».

Venue au compte du Club des jeunes filles leaders de Guinée, Kadiatou Konaté, participante, dira par rapport à l’initiative que : «  Le programme Hackathon est un super programme, qui nous permet de travailler dans de meilleures conditions, mais aussi de fortifier nos connaissances, dans les domaines dans lesquels nous allons compétir. Notamment, le droit des femmes, les factures sur les services publics et aussi les groupe vulnérables. Cela peut nous fortifier en connaissances, mais en lien également entre les artistes, cinéastes, jeunes activistes et aussi permettre aux heureux gagnants de cette compétition à mettre en œuvre leurs idées pour participer au développement du pays ».

Président du jury de ce concours, comme pour la première édition, Fodé Sanikayi Kouyaté a estimé que pour lui, le résultat attendu c’est « le fruit de l’imagination, donc l’innovation des jeunes. Tout l’intérêt de ces Hackatons, c’est qu’on sache aujourd’hui tout ce qui est contrôle citoyen de l’action publique, c’est de pouvoir associer les outils numériques. Donc, le résultat de ce Hackaton,  c’est d’amener les jeunes à réfléchir dans le sens de trouver un outil qui puisse permettre de favoriser le suivi des services publics et aussi la protection des droits des femmes ».

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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