Ce sont des messages de sensibilisation et de remobilisation, que le Président Alpha Condé, lors d’une visite ce samedi au siège de son parti à Gbessia, a divulgués à l’endroit des militants et sympathisants. Il a aussi donné quelques petits détails sur sa visite auprès du président de l’UPR et de l’UFR.
Sur le sujet des visites, le président explique que : ‘‘Un seul jour je ne vous ai trahi, depuis que je suis venu. Ce que je ferais c’est ce qui est bien pour le pays et pour vous. Mais il y a trop de mensonges dans le pays. C’est pourquoi hier, je suis allé voir Sidya, voir Ousmane Bah aujourd’hui, pour leur montrer que c’est nous qui avons lutté. Pour montrer ceux avec lesquels nous travaillons hier, aujourd’hui et demain, que tout le monde le voit… pour qu’ils sachent que c’est nous qui avons lutté (..) si on veut aller de l’avant il faut la paix, sans la paix on ne peut rien.’’
ce qui nous permettra d’avancer…
Poursuivant il ajoute : ‘‘Aujourd’hui dans notre pays si tu prends sur 10 personnes, sept n’ont pas atteint 30 ans, mais si tu les laisses à côté, si tu ne les fais pas entrer dans la gestion du parti pour qu’ils puissent donner la force, ou irons nous ? Nous n’irons nulle part. Donc je veux, que les femmes aillent restructurer le parti au niveau des femmes à Conakry et à l’intérieur, les sages n’ont qu’à se lever, les jeunes… que tout le monde se lève pour que le parti se porte mieux qu’il ne le fût avant. Donc après la saison pluvieuse, pendant la saison sèche, tout le monde doit se lever, aller dans les comités de base à Conakry et à l’intérieur, pour que nous allions au congrès, si Dieu le veut. C’est ce qui nous permettra d’avancer.’’
L’élection locale ce n’est rien, ce qui importe c’est les législatives et les présidentielles
‘‘L’élection locale ce n’est rien, ce qui importe c’est les législatives et les présidentielles, si vous lutter pour les élections locales, mais qu’est-ce que le maire peut ? Qu’est-ce que le chef de quartier peut ? S’il n’y a pas de gouvernement ou de parlement, donc réfléchissons et donnons la force au parti. Je ne peux pas faire votre travail à votre place, mais je peux vous aider. Il y a trop de mensonges, ce qui se disent aujourd’hui Malinké, ne connaissaient pas les malinkés hier, c’est eux qui se lèvent aujourd’hui pour dire c’est nous qui défendons les Malinkés, ou défendons les Soussous, ou les Peulhs… mais ils étaient où hier quand on vous battait ? Ils étaient où, ils étaient cachés dans des trous ! Aujourd’hui ils viennent se taper la poitrine. Quelle que soit la durée, nous connaitrons la vérité, comme ils volaient on accepte plus qu’ils volent, c’est pourquoi ils s’agitent, mais nous montrerons la vérité. Je vais demander à tous les responsables qu’ils prennent toutes les dispositions pour que les commissions soient mises en place. Il ne s’agit plus de faire du copinage. Mais de restructurer les comités de base en laissant les gens choisir librement les gens qu’ils considèrent comme les leurs. Personnes ne doit imposer quelqu’un’’, insiste-t-il, s’adressant aux militants.
J’ai dit la vérité à votre bureau politique, mais ils ne m’ont pas écouté
Par ailleurs il indique que ‘‘la personne que tu dois mettre devant, c’est une personne aimée des gens. Lors des élections locales, J’ai dit la vérité à votre bureau politique, je leur ai dit, le chemin que vous prenez, si vous le prenez ça n’ira pas bien pour nous, que les élections locales n’étaient pas pareilles à celles présidentielles, mais ils ne m’ont pas écouté. Certains peuvent dire moi je suis pour Alpha, mais quand tu prends quelqu’un qu’il n’aime pas pour qu’il soit son maire, il ne votera pas. Il fera deux choses, un il ne votera pas ou deuxièmement, il ira créer une liste indépendante. La liste indépendante de certains avait eu la force parce qu’ils disent, c’est eux qui trompent le président, ce qui vient, ils le partagent entre eux et leurs familles, nous, nous n’aurons rien. Donc si ces derniers parlent, les gens les écouterons’’.
Je n’ai pas dit que j’allais faire de tous vos enfants des ministres ou des préfets
Enfin ‘‘je n’ai pas dit que j’allais faire de tous vos enfants des ministres ou des préfets, on n’a pas convenu cela. On s’est convenu qu’on allait travailler ensemble pour développer le pays. Aujourd’hui beaucoup de personnes ont oublié cela. Histoire de poste seulement ! Ils viennent mentir aux sages. Ah il ne m’a pas fait ministre, il ne m’a pas fait ceci, il ne m’a pas fait cela. Mais pour que cela prenne fin, il faut donner la force au parti, qu’on accepte, il ne faut pas qu’on lutte plusieurs années et s’asseoir et regarder les choses se gâter, sinon on aura perdu’’.
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com