Ce lundi matin, la capitale guinéenne s’est réveillée dans un immense contraste causé par des évènements qui se sont ravis à tour de rôle la vedette. A savoir : la journée morte décrétée par l’inter-centrale, un gigantesque embouteillage causé par l’enregistrement des patients du bateau médical «mercyship» au Palais du peuple et la fête de tabaski, dont les préparatifs vont bon train.
Ces deux évènements (enregistrement des patients au Palais du peuple et les préparatifs de la fête de tabaski) qui ont fait sortir les habitants en grand nombre dans les artères de Conakry, ont empêché la journée de « mourir ». Celle-ci devant décéder suite à la demande de l’inter-centrale CNTG-USTG, de l’arrêt de toute activité pour manifester leur colère face à l’affaire du port.
La fête des moutons n’a nullement fait de cadeau à cette même décision, qui a été loin d’avoir été suivie. Les lieux d’achat des moutons, à l’occasion de la fête de tabaski, ne désemplissent pas, les citoyens venant s’approvisionner en bêtes à sacrifier à l’occasion de cette fête religieuse.
Le Palais du peuple, noir de monde, a reçu des milliers de visiteurs qui ont fait, depuis le matin, la queue leu leu pour avoir la chance de s’enregistrer auprès du bateau-hôpital américain Mercyship, afin d’obtenir des soins ou une opération chirurgicale gratuitement.
Ce qui reste clair, c’est que les pauvres citoyens en ont pris un coup, tant par le temps perdu dans les embouteillages, qu’en carburant. D’autant qu’on sait que ce dernier coûte cher et n’a pas encore fini de faire couler encre et salive.
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com