Depuis plusieurs jours, les populations de la préfecture de Gaoual, au nord-ouest de la Guinée, sont victimes d’inondations par les pluies diluviennes, causant plusieurs dégâts matériels et des sans abris. Le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, le Général Bouréma Condé, a été interpellé sur la question, lundi dernier par un député de l’opposition.
Se présentant comme citoyen d’honneur de Gaoual, Bouréma Condé répond que : « Je suis interpellé, mais au même moment que je suis interpellé par la question de Gaoual, je le suis également par une série de catastrophes survenues dans le pays. Et nous pensons que le regard ici doit être celui qui plane sur l’ensemble du territoire que sur une préfecture ».
« A ce niveau donc, depuis janvier jusqu’à maintenant, nous avons connu des tornades à Lola, précisément à Pinet, nous avons Kondianakoro dans Mandiana, encore des incendies à Guéasso, dans Lola, des feux à Tinkisso, et tous récemment, au moment qu’à Gaoual des inondations, à Kankan notamment dans la commune urbaine surtout et Kouroussa », informe le ministre Bouréma Condé.
Pour venir en aide à la population sinistrée dans le pays, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a déclaré que son département a du mal à faire face aux appels de détresse.
« Quelle est la réplique générale de mon département ? C’est qu’à travers le Service Nationale d’Action Humanitaire (SENAH), quand des catastrophes sont enregistrées partout sur le territoire national, les autorités locales, gouverneurs, préfets, sous-préfets et élus locaux, font parvenir dans les meilleurs délais les comptes-rendus de ce qui est survenu. Et il revient au Service national d’action humanitaire de prendre des mesures urgentes d’assistance. Et dans la LFR, vous (députés, ndlr) avez dû comprendre que ce service a du mal à faire face à toutes les interpellations du terrain », se désole Bouréma Condé.
Profitant de son passage à l’Assemblée nationale, le chef du département de la décentralisation guinéenne a invité les élus du peuple à porter un regard positif sur ce service. « Il est opportun qu’aujourd’hui, j’en appelle à la bonne compréhension des honorables députés par rapport à ce service, dont le nom se passe de commentaire, le Service national d’action humanitaire. Plus les ressources seront là, plus vite on viendra au secours des victimes des catastrophes », conclut-il
Bhoye Barry pour guinee7.com
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