Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue, ce 21 septembre à son siège, la Cellule balai citoyen (CBC), a fait le bilan du sit-in organisé le mercredi dernier et annoncé une série de manifestations dans les cinq communes de Conakry, la semaine prochaine.
« Nous saluons la forte adhésion, soutien et mobilisation des forces vives de la nation (partis politique, syndicats, organisations de la société civile, médias, professions libérales, citoyens et citoyennes engagés), lors du sit-in du mercredi 19 septembre 2018. Tous et toutes, plus mobilisés que jamais dans cette lutte noble et difficile d’instauration d’un Etat de droit qui exige plus de sacrifices des hommes et femmes de cette nation. Les intimidations, menaces ou tentatives de déstabilisation ne marcheront pas, car rien ne sera comme avant », a déclaré François Kolié, porte-parole de la cellule balai citoyen.
Poursuivant son intervention, il a annoncé que le 24 septembre prochain, une rencontre citoyenne de sensibilisation sera organisée dans les communes de Kaloum et Matam ; le 25 septembre dans les communes de Dixinn, Ratoma et Matoto. Le 26 septembre, une journée ville morte sur toute l’étendue du territoire national. Et le 27 septembre, une marche citoyenne dans les cinq communes de Conakry, et le point de rencontre sera devant la cour constitutionnelle.
A cet effet, selon lui, une lettre d’information à été envoyée au président du conseil de ville, le Général Mathurin Bangoura.
Par ailleurs, l’administrateur général du Balai citoyen, Sékou Koundouno, a annoncé avoir adressé une lettre au président de la République sur la crise que traverse la cour constitutionnelle pour « Solliciter votre intervention sur la crise au niveau de la cour constitutionnelle conformément à la constitution guinéenne dans son article 45 aliéna 3 ; qui dispose ‘’ … il assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et de la continuité de l’Etat’’ », aurait-t-il écrit au président.
Au président Condé, il aurait aussi écrit : « Nous vous exhortons en tant que garant des institutions, à faire valoir vos prérogatives pour éviter à la nation des tensions sociales qui puissent occasionner une instabilité sociale, politique et économique qui risquerait de remettre en cause vos innombrables efforts dans le cadre de la prévention de la paix, la quiétude sociale, la démocratie et la gouvernance. »
Bhoye Barry pour guinee7.com
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