Censure

Mamadou Oury Baldé Vs Moussa Yero/L’ouverture des débats renvoyée au 4 octobre

L’ouverture des débats dans le procès de l’activiste et journaliste de la radio Espace Fm, Moussa Yéro Bah, a été renvoyée ce jeudi 27 septembre par le tribunal de première instance de Dixinn, pour le 4 octobre.

Accusée de diffamation par Mamadou Oury Baldé, lui-même accusé de viol sur sa nièce, Diarraye, qui était déjà en prison et en grossesse de plusieurs mois, avant de bénéficier d’une liberté provisoire pour accoucher.

‘‘Madame Moussa Yéro est innocente et nous allons démontrer son innocence dans ce procès’’

Pour Me Salif Béavogui, avocat de la défense, les accusations contre sa cliente sont fausses : « Tout ce qu’on lui reproche, c’est faux et c’est archi-faux. Rien n’est prouvé. Mais nous allons le démontrer au tribunal, nous avons des arguments que nous allons opposer au contenu de la citation directe. Aujourd’hui comme prévu par l’article 460 du code de procédure pénale, l’audience a été consacrée à la fixation de la caution, à l’irrecevabilité de l’action, les partis ont débattu  sur le montant, la partie civile a proposé 500mille, le ministère public a proposé 5 millions, moi j’ai proposé 50 millions en raison de l’activité ou des activités de la partie civile et des menaces qu’il n’a cessé de proférer, et dans tous les ouvrages de droit , la caution a été fixée en fonction des revenus de la partie civile, ce n’est pas un mécanicien ou un mendiant qui a saisi le tribunal, c’est un économiste, le tribunal aurait fixé la caution au bas mot à 5 millions, le tribunal a fixé la caution à 1 million et a renvoyé les dossiers au 4 octobre prochain. Madame Moussa Yéro est innocente et nous allons démontrer son innocence dans ce procès. »

‘‘On ne se défend pas dans la rue. Le combat judiciaire, c’est au prétoire’’

La partie civile représentée par Me Pépé Antoine Lamah a quant à lui indiqué que : « Ce dossier est suffisamment prêt. Nous nous acquitterons du montant de consignation souverainement fixé par le tribunal à l’audience prochaine. Nous espérons débattre et plaider. Mais ce que moi je déplore, et du côté de la prévenue, c’est qu’on ne se défend pas dans la rue. Le combat judiciaire, c’est au prétoire. Le combat judiciaire ce n’est pas à travers les manifestations. Nous sommes confiants que le droit sera dit et que M. Mamadou Oury sera rétabli dans son honneur et son intégrité qui ont été souillée par Mme Moussa Yéro Bah. »

Fatoumata kaba pour Guinee7.com

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