Ce jeudi 27 septembre à la Cour constitutionnelle, les forces de l’ordre (Police et Gendarmerie) ont dispersés à coup de gaz lacrymogène des membres des ‘’forces vives’’ (partis politiques de l’opposition, société civile) en sit-in contre la destitution du président de l’institution, Kèlèfa Sall.
Il était 10h 35mn, lorsqu’un commandant de la gendarmerie nationale intime l’ordre à Sékou Koundouno (Balai citoyen) et son groupe d’évacuer les lieux dans le calme. Ce que ces derniers refusent. Et la première bombe lacrymogène fut lancée. A l’aide d’une moto, Sékou Koundouno, administrateur de la Cellule Balai citoyen prend la poudre d’escampette laissant dernière lui ses troupes baignant dans un fleuve de fumée.
Par contre, Dr Faya Milimono, président du Bloc libéral, est pris et sérieusement molesté par les agents de la gendarmerie. Epaulé par deux personnes, le candidat malheureux à la présidentielle de 2015, se tire de l’‘‘enfer’’. «Nous sommes venus devant la Cour constitutionnelle, c’est pour dire que l’activisme qui se fait à l’intérieur de cette cour est indigne d’une République. Apparemment des consignes ont été données à des gendarmes pour jeter du gaz lacrymogène sur des gens y compris vous de la presse. Mais nous ne reculerons pas parce que nous sommes là c’est pour une cause publique », déclare Faya Milimouno.
Plus loin, il affirme qu’« Après qu’ils aient jeté les gaz lacrymogènes, ils sont venus nous taper, et ils ont commencé à violenter les gens. Ce sont des sauvages, ceux qu’ils ont amené devant la cour constitutionnelle. S’ils pensent qu’en procédant ainsi, nous allons reculer, nous ne reculerons pas, le lundi, nous rendrons Conakry ingouvernable ».
Le chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, qui avait appelé ces militants à venir massivement au sit-in a brillé par son absence. Par contre son vice-président, El hadj Fodé Oussou Fafona, y a été aperçu une seule fois.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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