Lors de son passage chez nos confrères d’espace FM, ce mercredi 3 octobre 2018, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé, a apporté des précisions sur la formation payante dans les universités publiques.
« Nous avons constaté qu’il y’a un peu d’abus, il y’a une certaine concurrence déloyale vis à vis des universités privées. L’année dernière par exemple Sonfonia a pris plus de 1000 étudiants en formation payante. J’ai convoqué le recteur de l’époque à mon bureau pour dire que ce n’est pas normal et il m’a dit que c’est le responsable de la scolarité qui n’a pas suivi les instructions et celui-là a été suspendu pendant un moment », a-t-il déclaré après avoir dit que la formation payante dans l’enseignement supérieur existe depuis plusieurs années.
Parlant de l’augmentation des frais, qui passent d’un million 500 mille GNF à trois millions GNF, le ministre Abdoulaye Yéro Baldé, explique qu’avec l’ancien prix tout le monde avait accès à l’enseignement supérieur. « Pourquoi nous sommes parti à trois millions ? Les gens payaient un million cinq cent, cela veut dire que tout le monde a accès pratiquement. Alors que, l’enseignement privé facturait à moins de deux millions 500 mille GNF », explique-t-il.
Il (le ministre Yéro Baldé, ndlr) a en outre, soutenu qu’après une rencontre avec les uns et les autres, il a été décidé que personne en dessous de 11 de moyenne n’ira en formation payante dans les universités publiques et pour chaque département, le nombre de place est limité.
Les boursiers de l’Etat partageront les mêmes salles de classe que les étudiants inscrits de façon payante. Il est aussi interdit aux personnes d’aller s’inscrire aux branches d’ingénierie comme poly technique, à l’école des mines de Boké, à l’institut technique de Mamou.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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