Au cours d’une assemblée générale tenue au siège du SLECG, ce samedi 12 octobre, les membres du bureau exécutif de ce syndicat ont fait un compte rendu de leur dernière rencontre avec les représentants du gouvernement, dans le cadre des négociations au tour des revendications faites pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants.
Après avoir écouté sa base, le SLECG a une fois de plus réitéré sa volonté de maintenir le mot d’ordre de grève sur toute l’étendue du territoire national, jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
Face à leurs collègues, les responsables du SLECG ont mis en avant ce qu’ils qualifient de «manigances» du gouvernement, avant d’inviter les enseignants à être unis et à resserrer les rangs.
« Nous avons un grand défi à relever, le gouvernement veut nous faire comprendre qu’il n’accorde aucune importance à l’éducation. Cela est prouvé par le remplacement des enseignants par des incompétents, qui sont ramassés çà et là. S’ils veulent, ils n’ont qu’à remplacer tous les enseignants, nous restons à la maison», a déclaré Aboubacar Soumah.
En effet, il estime que « le défi aujourd’hui c’est l’enseignement supérieur, même avec l’obtention des 8 millions GNF de salaire, tant que nos camarades secrétaires généraux du supérieur ne sont pas remutés à leur poste la grève sera maintenue».
S’agissant des enseignants qui continuent à dispenser des cours dans des écoles, le camarade Soumah menace : « remontez nous les noms de tous les enseignants traitres qui dispensent les cours alors que nous sommes en grève, nous garderons la liste avec nous».
Pour sa part, Oumar Tounkara, secrétaire général adjoint du SLECG a rassuré qu’une solution de sortie pourrait être trouvée lors des prochaines rencontres de négociations avec le gouvernement.
« Du lundi au vendredi infailliblement la solution sera trouvée, nous demandons à tous les parents d’élèves de garder les enfants à la maison, encore une fois défendons nos droits dans la légalité, n’ayons pas peur, la peur n’a jamais arrangé…»
Avant d’ajouter : « ce que nous vous demandons, c’est le courage la détermination et surtout dire à nos camarades traîtres d’arrêter leurs manigances, de ne pas oeuvrer pour saper le mouvement. C’est unis que nous sommes forts, divisés nous sommes vulnérables».
Mohamed Soumah pour Guinee7.com