« Chers militantes et militants, je suis choqué ! Croyez-moi, ce nest pas en raison de la tentative dassassinat dont jai été lobjet, ni le pillage de la maison de ma belle mère. Je suis choqué par larrogance du pouvoir qui viole nos droits, qui continue dassassiner les citoyens guinéens, qui continue de violer de manière arrogante et irresponsable les lois de la République et les accords que nous avons signés », a déclaré, Cellou Dalein Diallo, président de lunion des forces démocratique de Guinée (UFDG), à loccasion de lassemblée générale hebdomadaire de son parti, ce samedi.
« Alpha Condé ne veut pas être le président de tous les guinéens, il veut être le président dun clan. Ce nest même pas le RPG qui gouverne, Cest Alpha et son clan. Heureusement dans ses fiefs, ceux qui étaient hier ses militants ont compris eux aussi quAlpha nest pas à la hauteur de la fonction présidentielle. Aujourdhui, il a pris loption de gouverner et soctroyer un troisième mandat par la violation de nos droits, par la violation flagrante des accords, de la constitution et des lois de la République. Il faut quon organise la résistance, on na pas le droit de fléchir. Il y a eu 97 morts, ça serait de trahir de baisser les bras », estime lancien premier ministre, Cellou Dalein.
Devant les militants et sympathisants du parti, dans un discours musclé, le chef de file de lopposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, a déclaré quil ne négociera plus avec le gouvernement pour libérer les personnes arrêtées pendant la marche. Pour lui, désormais cest la route qui va remplacer la table de négociation.
« Il ne sagit pas daller négocier avec le gouvernement pour la libération de celui-ci ou de celui-là, mobilisons-nous, soyons dans la rue, manifestons, () on ne négocie pas avec le gouvernement, notre négociation, cest la rue, ce sont les manifestations, sils veulent, quils nous envoient tous en prison mais ne reculons pas. Nous navons pas le droit doublier ceux qui ont donné leur vie, noublions pas ces gens-là quon a arraché à laffection de leurs parents. Il y a beaucoup de prisonniers, il y’en aura beaucoup mais nous nallons pas négocier leur libération, cest dans la rue, en protestant, en refusant larbitraire », dira-t-il avec un ton ferme.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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