A l’issue des 47èmes assises de la presse francophone qui s’est tenue en Arménie, l’union nationale de la presse francophone (UPF) a tenu une conférence de presse ce mercredi 7 novembre à la maison de la presse de Coléah, dans le but de faire la restitution de ces assises de la presse francophone qui étaient axées sur le thème ‘‘Médias et Migration’’.
Après les assises de Conakry en 2017, celles de cette année ont eu lieu à Tsakhkadzor en Arménie. Trois jours durant, des questions de migration ont été au coeur des échanges entre les responsables de médias et des journalistes de l’espace francophone. Un rendez vous qui a regroupé environ 300 journalistes venant d’une cinquantaine de pays.
La section guinéenne de l’UPF a tenu à restituer les conclusions de cette rencontre par la voix de son président Ibrahima Koné :« Les 47èmes assises d’Arménie ont porté sur le thème ‘‘Médias et Migration’’, et aujourd’hui nous tous nous le savons, la Guinée est un pays de départ, où il ya eu beaucoup de jeunes qui son partis à l’étranger, et nous, voyons chaque année, ce que l’OIM fait pour le retour des jeunes guinéens. Et nous hommes de médias, il faut comprendre que nous devons jouer un rôle de sensibilisation, amener ces jeunes guinéens à pouvoir croire à l’avenir en Guinée, et interpeler l’Etat à donner cette chance à la jeunesse guinéenne de pouvoir dire je ne pars pas, je dois bâtir mon avenir en Guinée, j’ai tout en Guinée. Mais tout cela, il y’a des mécanismes qu’il faut mettre ensemble. Voilà pourquoi on nous disait, qu’il ya des formations pour les journalistes, et nous souhaiterions que des journalistes se spécialisent pour le cas migratoire. »
Le ministre de l’information et de la communication Amara Somparé, invité a cette conférence, a tenu à féliciter l’UPF « pour le travail énorme qu’elle abat dans le cadre de la formation des journalistes, et ensuite lui apporter un appui et un soutien pour la sensibilisation des journalistes dans le cadre de la lutte contre la migration clandestine. Il est clair que c’est aujourd’hui, une question de société qui touche beaucoup de jeunes en Guinée et à travers l’Afrique, et il est vraiment important que, en tant que média, et en tant qu’institution du gouvernement, nous prenions nos responsabilités pour sensibiliser les jeunes afin de les décourager de tenter une aventure extrêmement risquée pour leur intégrité physique et pour leur vie. »
A la fin des différentes interventions, l’UPF a interpellé les journalistes et les influenceurs des réseaux sociaux à ne pas présenter une image négative de ces jeunes qui vivent dans une situation parfois difficile.
Fatoumata Kaba pour Guinee7.com