Le samedi 10 novembre, lors de l’assemblée générale du rassemblement du peuple de Guinée (RPG), au quartier Gbessia, à Conakry, l’honorable Mohamed Lamine Kamissoko (membre du BPN du RPG) s’est exprimé sur la situation socio-politique que traverse le pays, tout en pointant du doigt, la responsabilité du principal parti de l’opposition dans les cas de mort d’hommes lors de manifestations de rue.
Tout d’abord, il s’est exprimé en ces termes : « Ce que les gens n’ont pas fait pendant 30 ans, c’est ce que le professeur est en train de faire en moins de 8 ans. Tous ceux qui s’agitent aujourd’hui, ce sont des agitations pour ne pas qu’on dise que Alpha Condé a réussi à faire ce que les gens n’ont pas réussi à faire pendant 30 ans. »
Plus loin, apparemment choqué il signale qu’ : « On vient se recouvrir de la couverture ethnique, nous sommes au regret de le constater. Tous les responsables du RPG qui sont là, sont de grands responsables depuis la clandestinité ; leurs acquis politiques sont 10 000 fois supérieurs à l’acquis politique de Cellou Dalein. Depuis quand Cellou a commencé la politique ? J’ai dit que le bureau national de l’ancien UNR, de l’ancien PRP sont tous politiquement plus forts que l’équipe actuelle de l’UFDG, nous avons travaillé avec eux, mais jamais un parti politique n’a aussi été criminel que l’UFDG dans ces dernières années. »
Et de poursuivre : « Donc Cellou et l’UFDG, vous ne pouvez pas tromper le peuple de Guinée, vous ne pouvez pas tromper l’opinion nationale et internationale pour dire que les peulhs sont victimes de ceci ou de cela en Guinée, cela est archi-faux. Ce que vous êtes en train de faire à Hamdallaye, à Wanindara, ce n’est plus le cadre politique, c’est la rébellion. Et comme c’est la rébellion, elle doit être matée comme telle. Nous avons dit que nous sommes un parti démocratique, nous respectons la loi. Qui peut effrayer le RPG en république de Guinée ? Si nous vous disons aujourd’hui de vous lever, si nous vous disons aujourd’hui le RPG veut organiser une marche sur l’axe Bambeto, pendant deux jours ou trois jours, tout cela va finir. Mais ce n’est pas notre objectif ça. Nous voulons que les citoyens de l’axe bambeto respirent la paix. »
Pour finir, l’honorable Kamissoko s’interroge : « est-ce que autoriser la marche veut dire qu’il faut terroriser les autres citoyens ? Ce n’est pas ce que cela veut dire. Donc que ce soit les hommes de la presse, que ce soit ceux de l’administration, que ce soit le peuple de Guinée, tout le monde doit se lever comme un seul homme pour combattre le parti criminel de l’UFDG. » Estime-t-il enfin.
A L Sylla pour Guinee7.com